Pape Ndiaye est victime d’une justice partiale, il n’est ni un escroc, ni un voleur, ni un violeur (par Par Moïse Rampino)

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Pape Ndiaye, un symbole de résistance

Tout détenu ou ancien prisonnier lui doit une fière chandelle. Jamais un journaliste ne s’est autant investi pour cette frange de la population marginalisée. Il a fait le choix de mettre sa robe d’avocat pour porter la voix de ces milliers de jeunes qui n’en ont point parce qu’étant entre quatre murs.

Ce pari humanitaire et patriotique lui vaut désormais d’être la cible de ces politicards alimentaires qui ont en main la destinée de notre pays. Ils veulent profiter de cette banale affaire pour tenter de le discréditer et réduire la forte popularité dont il jouit auprès des Sénégalais de bonne foi.

Pape Ndiaye n’est ni un escroc, ni un voleur, ni un violeur. Les escrocs sont cette rapace de journaleux qui, au lieu d’être au service du bas peuple, préfèrent profiter de leur notoriété pour participer au pillage éhonté de nos maigres ressources par Macky Sall et son clan. Nombreux sont les pigistes qui ont fait ce choix…

Les détenus logés dans les 37 prisons du Sénégal à travers ma modeste voix vous disent merci et vous soutiennent dans cette épreuve qui, à coup sûr, vous rehaussera car contrairement à ce que pensent vos geôliers ce qui nous tue pas, nous rend plus fort.

Cette banale affaire ne saurait effacer tout ce que vous avez entrepris pour les prisonniers. Des 48 chambres de la prison de rebeuss en passant par les 15 chambres du camp pénal pour faire un ricochet à Koutal, je peux vous assurer que vous êtes le seul journaliste au Sénégal dont le nom est gravé dans les murs des prisons juste pour vous témoigner l’affection dont les détenus portent à votre égard. Les émissions que vous animez y sont les plus suivies. La bave d’une certaine presse alimentaire tendant à vous faire une caricature erronée ne saurait vous atteindre.

Vous êtes victime d’une justice partiale qui a des comptes à vous régler à cause de vos positions critiques contre le régime en place. Le frère du griot de Macky Sall a été pris avec de la cocaïne qui pourtant est criminalisée jamais il n’a mis ses pieds en prison. Pape, vous êtes un baobab au sein de la presse que nul ne peut déraciner par la médisance.

* Moïse Rampino

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