Thiey Sénégal : Encore un « Thiouthiou » qui enflamme la toile !

Cette fois-ci, aucun « thiaya » ne s’est « gâté » mais le « guénio » s’est dénoué tout seul, volontairement. Doudou est sur toutes les langues et son « thiouthiou » attire toutes les indiscrétions. Doudou, le fils d’Adja et Pathé Sène ne verra certainement pas son nom lié à un des produits de Patisen. Doudou a été bien plus que doux avec son « thiouthiou ». Doudou a bien pris soin de son bijou. Doudou s’est donné du plaisir tout seul. Doudou, abracadabra, éjacula. Un moment de plaisir comparable aux mardis et mercredis de la Ligue de Champions quand l’hymne retentit. Un moment qu’on ne saurait comparer aux « Goudi Aljuma » (Europa League). Doudou est entré dans le match, il a joué et a marqué un sublime but avec sa main. L’arbitre n’a rien vu et a validé le but mais Doudou a décidé d’appeler la VAR, quel honnête homme, l’enfant de Patisen qui ne manque point de jus. Que se serait-il passé si Doudou n’avait pas fait appel à l’assistance vidéo ? Il aurait fait pénétrer sa main au fond des filets sans que le monde ne soit au courant. Il ne reste plus que des regrets quand le coup est déjà parti. Et tout ce qu’on retiendra à la fin du match c’est que Doudou s’est perdu tout seul. Doudou a joui sans tambour ni trompette mais le bruit de ses jets en l’air continue d’alimenter la toile.

Au Sénégal, les histoires les plus virales tournent malheureusement autour du cul. Nous aimons le sombre sensationnel. Nous aimons parler de futilités. Les débats sont ouverts. Certains vont s’attarder sur la taille de l’engin du jeune Doudou, d’autres vont se poser sur la durée de son « manisexe » (le sexe par la main). On a vécu l’épopée Mbathio aussi vite oubliée. Cette dernière s’est même érigée en top modèle avant de se marier. Les choses ne se sont-elles pas améliorées pour elle après le « Mbathiogate » ? Bien sûr !!! Niang Xaragne Lo n’est-il pas au sommet de son art malgré la publicité de son « thiouthiou ». Parlons pas de Ndeye Ndiaye Banaya, je la connais moi-même après l’épisode de son coït. Doudou, tout va bien, ce n’est qu’une question de temps mais ton « thiouthiou » sera désormais ton fer de lance. On n’est pas amnésique, NON, on assume juste pas notre degré de perversité. Nous aimons tellement les histoires de cul que les détracteurs de Sonko n’ont pas trouvé mieux qu’Adji Sarr. On aime détruire ou voir l’autre dans une position, oups posture défavorable.

Ça ne va jamais changer malheureusement. Nous sommes une société perverse mais qui refuse de l’accepter. Une société qui se masturbe mais te dit l’Islam ou le Christianisme l’interdit. Une société où le parent ne va pas directement vers son fils pour lui parler des dangers de la masturbation aussi chez l’homme que chez la femme. Une société dans laquelle le tabou l’emporte sur le droit à l’explication. Nous sommes cette société qui pense que virginité rime avec bonne femme. Une bonne femme a au moins la chance de recevoir, de sa maman, quelques conseils sur la sexualité avec l’apparition de ses premières menstrues. Nous n’apprenons pas grand chose sur la sexualité durant notre enfance et cette éducation est malheureusement assurée par le net qui est à la fois le pire et le meilleur enseignant. Nous devenons au fur et à mesure une société banale téléguidée par internet.

Le net, source de tous nos maux. Avant il n y avait pas ses fuites de photos ou vidéos à caractère sexuel. Il serait important de se demander pourquoi les gens filment leurs parties intimes. Parce qu’ils filment tout On est devenu fou sans le savoir. On photographie nos bouffes, notre intimité, bref notre vie est en clichés virtuels. Une photothèque gardée dans un appareil qui est supposé être protégé par un code. Des données aussi volatiles que la crypto mais qu’on pense pouvoir gérer soigneusement via Dropbox, Google Drive ou autres… Nous faisons confiance à l’autre au bout du fil, peut-être même que nous l’avons jamais rencontré. Y a pas plus grande naïveté que d’envoyer ses parties intimes à une personne ou même de les garder dans son propre téléphone. Mari, épouse, copain, copine… Personne ne doit en valoir la peine, PERSONNE !