« J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale ». La déclaration est du président russe Vladimir Poutine tôt le matin à la télévision. Depuis, les opérations ont démarré à l’aube en Ukraine. Des explosions ont été entendues dans certaines villes comme Kramatorsk, Kharkiv ou Odessa, selon plusieurs médias. Poutine explique sa décision par l’appel à l’aide qu’il a reçu de ‘’républiques’’ que Kiev considère comme des séparatistes ukrainiens.
Sitôt la guerre par les armes a démarré qu’une bataille médiatique s’en est suivie. Le président ukrainien a demandé à son armée ‘’d’infliger le maximum de pertes’’ à ses adversaires. Quelque temps après, l’état-major de l’armée ukrainienne annonce que « cinq avions et un hélicoptère de l’agresseur ont été abattus’’.
De son côté, Moscou affirme avoir atteint les bases de l’armée ukrainienne. « L’infrastructure militaire des bases aériennes des forces armées ukrainiennes a été mise hors service. Les installations de défense anti-aérienne des forces armées ukrainiennes ont été détruites », soutient le ministère russe des Affaires étrangères.
Kiev annonce à son tour que « près de 50 occupants russes ont été liquidés près de la localité de Chtchastia ». A noter toutefois que le terme occupant peut désigner à la fois les militaires russes ou les séparatistes ukrainiens pro-russes.
Depuis le lancement de cette opération, les réactions se multiplient. L’Union européenne promet que le Kremlin rendra des comptes. « Nous condamnons fermement l’attaque injustifiée de la Russie contre l’Ukraine. En ces heures sombres, nos pensées vont à l’Ukraine et aux femmes, hommes et enfants innocents qui font face à cette attaque non provoquée et craignent pour leur vie. Nous tiendrons le Kremlin responsable », a tweeté Charles Michel.
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