Accusations de viol contre Ousmane Sonko : Les femmes de « Maa beug sama réw » de tout cœur avec Adja Sarr

Dans l’affaire des accusations de viol et menaces de mort qui entache le député Ousmane Sonko, les camps sont formés. Au moment où certains dénoncent une « cabale politique » orchestrée par le parti au pouvoir, d’autres comme les femmes de « Ma beug sama réw » pensent que la présumée accusatrice du député ne mérite pas ce « lynchage médiatique ».

Le mouvement des femmes de « Ma beug sama réw » est révolté à l’idée qu’Adja Sarr, la présumée accusatrice d’Ousmane Sonko, subisse un « lynchage médiatique ». A l’en croire les femmes dudit mouvement, si Sonko était un simple citoyen, Adja Sarr ne subirait pas traitement pareille. Mais c’est parce que dans cette affaire, il s’agit d’un homme politique particulièrement en phase avec beaucoup de Sénégalais.

Pour Awa Thiam la patronne du mouvement, « on doit tous et toutes comprendre que Adja Sarr fait partie de ces jeunes filles victimes des agissements de leur patronne…Nous estimons qu’il doit pas y avoir deux poids deux mesures. Parce qu’effectivement, si Sonko était un citoyen simple, c’est sûr qu’Adja Sarr allait constituer un pool d’avocats engagés par toutes ces organisations féministes. Comme le leader de Pastef est un opposant qui, dans ses positions, en phase avec beaucoup d’organisations, donc personne ne pense prendre la défense de cette jeune fille fraichement sortie de l’adolescence. Je suggère que chacun prenne Adja Sarr et se dise que c’est sa propre fille ».

Le mouvement « Ma beug sama réw » réclame justice pour Adja Sarr

Les femmes du mouvement « Ma beug sama réw » réclame justice pour Adja Sarr. Pour mettre fin à l’exploitation dont les jeunes sont victimes, elles lancent un appel au Procureur de la République. Car, « ce qui se passe aujourd’hui nous renvoie les images de certains pays où on terrorise et oblige les femmes victimes de viol à gardes le silence devant les atrocités subies. Le Sénégal doit dépasser ce stade et bannir cet état d’esprit », lance la patronne du mouvement.

METRODAKAR