L’application à peine ouverte, un personnage, vêtu d’un ensemble de survêtement (jogging) noir et une paire de basket de la même couleur, apparaît. Au-dessus de sa tête, on peut voir marquer son nom : « Sonko ». Il s’agit du personnage principal. Si ce dernier s’affiche dans un style décontracté, c’est parce qu’il va y avoir de la baston. Des ninjas rouges, transpercés par un sabre à l’abdomen, sont les premiers à attaquer. Pour se défendre, il suffit d’appuyer à plusieurs reprises sur un bouton représentant un poing fermé pour voir Sonko envoyé un enchaînement composé d’un coup de coude, d’un direct gauche-droite, d’un uppercut et si on insiste un peu plus le personnage effectue un salto arrière.
La première partie du jeu vous emmène à combattre les « voleurs de pétrole ». Ce sont des personnes bien en chair à la tête dégarnie. Passée cette étape, le personnage fera face à des orpailleurs pour récupérer les contrats d’or. Pour permettre à Sonko de poursuivre sa progression, des jeunes vont croiser le fer avec les forces de l’ordre dans la partie dite des « émeutes ». Après ça, le personnage fait son entrée dans la cité des voleurs et se bat contre les « Sathie » (voleurs) de la République. Petit fait drôle, chaque « Sathie » éliminé pousse un « Wouy Yakouna » avant de s’effondrer. Une expression rendue célèbre par un célèbre homme politique sénégalais, le député Boughazelli, lors de son arrestation par la police alors qu’il était en possession de faux billets. Enfin, Sonko arrive au palais pour y affronter le « tyran » esquissant des pas de danses, rappelant celles des lutteurs, sur des percussions endiablées.
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