Elle s’appelle Mariama Magui Diémé. Dans le sillage de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Astou Sokhna, cette mère de famille raconte le traumatisme qu’elle a vécu à l’hôpital de Ziguinchor.
« Le 24 septembre 2020, mes quatre enfants sont décédés, un à un, à l’hôpital de Ziguinchor. Je n’ai même pas eu droit à un « matsa » pour me consoler », se remémore-t-elle dans Libération.
Et d’enchaîner son récit : « Je suis restée dehors de 9 heures jusqu’à 19 heures, sans assistance. Les deux sages-femmes qui étaient de garde étaient en pleine connexion sur WhatsApp ».
Mariama Magui Diémé d’enfoncer le clou dans les colonnes du journal : « Au bloc, le même docteur qui m’avait très mal parlé nous a dit qu’il ne pouvait rien faire pour moi parce qu’il doit aller manger ».
Pour finir, elle assène dans la parution du quotidien de ce mardi : « L’un des bébés était mort-né. Les trois autres sont partis, un à un, vers 19 heures sous les yeux impuissants de mon mari ».
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