Le terrain bâti sur une superficie de plus de 8 hectares serait octroyé à 5.160.000 francs CFA par an. Dit autrement, le m² est loué à 600 FCFA par année soit 50 francs CFA par mois.
La présente location est consentie pour une durée de 30 ans à compter à la date de l’approbation ». Un contrat qui fera beaucoup de bruit dans les prochains jours.
L’ESEA a été déjà amputé de plus de 5 ha de sa superficie globale
Car déjà, le SAES s’est fendu d’une note pour dénoncer ce bail qu’il qualifie « attribution unilatérale et non concertée intervient dans un contexte où la capacité d’accueil de l’UCAD est largement dépassée. » Le SAES exige une extension des locaux de l’ESEA et donc le maintien du foncier en l’état.
Le SAES accuse le Ministère des Finances et du Budget, auteur de cette forfaiture. Selon le SAES, ledit Ministère « est à son énième acte car ayant déjà amputé l’ESEA de plus de 5 hectares de sa superficie globale mettant l’établissement dans une précarité et une insécurité foncière, détériorant ainsi le cadre d’enseignement et de recherche. »
Au regard de ce qui précède, la Coordination SAES Campus de Dakar exige l’annulation immédiate de cette forfaiture administrative qui met en avant les intérêts privés d’un promoteur immobilier au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine.
La Coordination SAES Campus de Dakar fait appel à la communauté universitaire, à la société civile et à l’opinion nationale pour arrêter immédiatement cette forfaiture.
→ A LIRE AUSSI : Harcèlement : L’ex députée Sira Sylla condamnée
→ A LIRE AUSSI : Triste nouvelle : Après l’imam Alioune Badara Ndao, le monde religieux encore endeuillé (photo)
→ A LIRE AUSSI : Ligue des Champions : Abdou Diallo et le RB Leipzig humiliés par le Shakhtar
'