D’après lui, le changement climatique joue bel et bien un rôle dans ces fortes pluies. « C’est le refroidissement des eaux du pacifique au niveau des bassins océaniques (…) Nous l’avons régulièrement au large des côtes sénégalo-mauritaniennes. Ce réchauffement favorise une bonne rentrée de mousson et le maintien du front intertropical », dit-il, précisant que ce phénomène se nomme « nignan ».
« La majeure partie des systèmes qui se sont développés ont bien arrosé la façade occidentale du pays. Ce qui fait que sur tout l’axe Ziguinchor, Dakar, un peu vers Lompoul, Léona, Thiès et Cap Skirring, les pluies ont été beaucoup plus présentes », dit-il avant de poursuivre : « Nous ne sommes pas à l’abri des phénomènes extrêmes avec beaucoup de pluies ».
Ce qui fait que toutes les régions du Sénégal, à l’exception de Kédougou, sont excédentaires cette année en pluies reçues. Dakar, par exemple, est déjà à 612,5 mm de pluie alors que sa moyenne normale à cette période est de 272 mm.
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