Publié par Dans la nuit du 03 mars 2018, le nommé Abdoulaye Bâ a commis l’irréparable. En effet, Il a tué son fils âgé de 7 ans. Devant la barre, le mis en cause revient sur le film du drame.
« J’ai vu ma mère en songe, me conseillant de me défendre de toute attaque. Ce jour-là, mon fils Alé m’est apparu doté d’une force surnaturelle et m’a invité à une bagarre furtive. Durant la bagarre, je l’ai cogné plusieurs fois au mur, suivis de coups de poings le long du corps. Je me déchaînais sur mon fils comme un chien enragé, le mordant, l’arrachant 2 dents et le lobe gauche avant de l’étranglé à mort après 3 tours d’horloge de bagarre, de 4h à 7h », a déclaré le mis en cause, Abdoulaye Bâ.
Au petit matin, la famille et les voisins découvre l’horreur et alerte le chef de quartier qui a aussitôt saisi la brigade de gendarmerie. Avant son arrestation Abdoulaye Bâ a asséné un coup de ciseaux à son voisin Ousmane Diop, qui venait en renfort à ces sœurs qu’il pourchassait avec une arme blanche.
L’avocat de la défense a tenté de prouver la démence de son client, mais l’avis du médecin prouve le contraire. Selon l’expert en psychiatrie l’état de démence partiel du mis en cause n’empêche pas l’absence de discernement et d’une détention préventive.
Abdoulaye Bâ a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Pikine- Guédiawaye.
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