La libération de Ousmane Sonko n’est pas prévue par l’État. Malgré les rumeurs de dégel qui ont circulé après la suspension de sa grève de la faimsamedi dernier, le gouvernement maintient sa position intransigeante.
Un interlocuteur proche du pouvoir a affirmé avec fermeté que « l’État reste droit dans ses bottes », comme le rapporte le quotidien L’Enquête dans son édition du vendredi 8 septembre. Il explique que la détention préventive et la libération sous caution en fonction des preuves disponibles sont des pratiques courantes pour les magistrats. Le fait que certaines personnes aient été jugées et relaxées ou placées en liberté provisoire ne signifie pas qu’il y ait un quelconque dégel ou négociation en cours. La source souligne que c’est à la justice de faire son travail de manière impartiale et sans faiblesse.
Pour illustrer la détermination de l’État, la source précise que Ousmane Sonko sera renvoyé à la prison de Sébikotane dès que son état de santé le permettra. Il est rappelé que libérer quelqu’un uniquement parce qu’il a fait une grève de la faim créerait un précédent dangereux, et cela devrait être appliqué à tous de la même manière. Ousmane Sonko a été incarcéré fin juillet pour plusieurs chefs d’accusation, notamment appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’État. Les autorités l’ont accusé d’être responsable de plusieurs épisodes de contestation survenus depuis 2021, qui ont entraîné des décès, en raison de son bras de fer avec le pouvoir et de ses démêlés avec la justice.
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