Dans l’exercice de ses fonctions, Pape Alé Niang, nouveau directeur général de la RTS, passe la loupe sur la gestion de la structure. Selon le journal Libération dans sa parution de ce lundi, le nouveau patron a découvert des anomalies dans la gestion.
En effet, selon la source : « Les employés se partagent chaque année (le 30 juin) une enveloppe de 200 millions de francs CFA. Le pactole est désigné « fonds communs ». Comme pour les régies financières. » Les agents de la RTS ont-ils touché cette somme cette année ? Le journal n’a pas répondu à cette question. Toutefois, il révèle qu’« une mission de l’IGE est attendue sur place. En attendant, un cabinet est en train de faire un audit. »
La même source informe que Pape Alé commence déjà à réagir et que sa décision risque de ne pas plaire aux travailleurs de la RTS. Cette dernière précise que le journaliste remet en cause l’accord d’entreprise conclu par son prédécesseur avec les syndicats, peu avant la troisième alternance, et qui augmentait de « pratiquement 80 % » les salaires des travailleurs. Le journal souligne que la prise de cette décision est « sur instructions, en attendant de connaître la position du Président Bassirou Diomaye Faye sur [le] décret signé par son prédécesseur », Macky Sall, cinq jours avant son départ, et portant sur le nouveau mode de financement de la RTS.
À noter qu’il y a quelques jours, Pape Alé avait suspendu plus de 200 lignes téléphoniques affectées à des agents qui n’en auraient pas droit, notamment des retraités, et récupéré des voitures attribuées « de manière illégale », renseigne la source.
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