« Il organisait des séances de partouze avec…. », les graves révélations d’une élève sur son professeur de maths

N. D. Ndoye, âgé de 32 ans, risque dix ans de réclusion criminelle. Le professeur de mathématiques est poursuivi pour attouchements sexuels, viols, et détournement de mineures.

L’affaire remonte à décembre 2019. « La mère de A. Ndiaye, l’une des victimes présumées, a sollicité le professeur pour des cours de renforcement dans les matières scientifiques pour sa fille », relève le journal. La même source rapporte que l’élève, âgée de 16 ans, accuse son professeur d’avoir « profité des heures de cours pour abuser d’elle ». « J’ai commencé à me confier à lui. Un jour, je lui ai dit que je vivais mal la séparation de mes parents. Mon père m’avait abandonnée à l’âge de 2 ans et j’avais besoin d’une figure paternelle. Il m’a promis de jouer ce rôle tout en veillant sur moi. C’est ainsi qu’il a commencé à avoir de l’emprise sur moi. Il a commencé à me faire des attouchements. Je ne disais rien, parce que je croyais que c’était normal », déclare la victime.

Elle renforce ses accusations en révélant qu’« au début, c’était juste des frottements. Il frottait son sexe contre le mien sans me pénétrer. Mais au fil du temps, il a fini par me pénétrer. » O. Ndiaye précise qu’« il ne l’a jamais forcée ». « Il me donnait des ordres et j’exécutais », ajoute-t-elle. Et qu’en est-il de l’autre victime ? À ce propos, O. Ndiaye soutient que « le professeur organisait des séances de partouze avec sa meilleure amie O. W. Ndiaye ». « Le cauchemar a duré une année », affirment les accusateurs. Ces déclarations sont corroborées, selon L’Observateur, par la seconde plaignante, bien que celle-ci ait été absente lors de l’audience.

« J’ai porté plainte pour le mettre hors d’état de nuire. Je suis sûre qu’il comptabilise une dizaine de victimes », martèle O. Ndiaye, présente à l’audience. En face, Ndoye conteste les faits, affirmant que « son ex-petite amie a monté cette histoire de toutes pièces pour se venger parce qu’elle ne supporte pas qu’il soit marié à une autre fille ». « J’entretenais une relation amoureuse avec A. Ndiaye. Je lui avais même fait une proposition de mariage, mais elle m’avait dit qu’elle n’était pas prête. Après cela, nous nous sommes séparés, et j’ai épousé une autre. Six mois après mon mariage, elle m’accuse de viol », s’est-il défendu. La défense plaide pour l’acquittement pur et simple. L’affaire sera mise en délibéré le 10 septembre prochain.