Publié par L’opposant Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, est convoqué ce mercredi par les services de la cybercriminalité dans une affaire qui suscite beaucoup de réactions sur la scène politique. Parmi celles-ci, les propos du ministre conseiller de la présidence, Hannibal Djim, ne sont pas passés inaperçus. Il a profité de l’occasion pour s’attaquer violemment à l’opposant, remettant en question son rôle et son influence dans l’arène politique sénégalaise.
Dans une déclaration acerbe, Hannibal Djim a déclaré : « Auparavant, on disait que lorsque tu entrais en prison, tu devenais un héros et un opposant crédible. Maintenant, c’est terminé : quand tu iras en prison, tu seras oublié. Tu peux demander à Cheikhouna Keïta, Suzanne Camara, etc. » Ces mots sont lourds de sens, car ils reflètent un changement dans la perception publique des opposants politiques au Sénégal, particulièrement ceux qui se retrouvent emprisonnés.
Hannibal Djim semble vouloir marquer la fin d’une époque où les arrestations des opposants étaient perçues comme un symbole de leur lutte contre le pouvoir en place, les élevant presque au rang de martyrs. Désormais, selon lui, l’incarcération ne confère plus ce statut d’héroïsme et de crédibilité. Pour appuyer son propos, il cite des exemples comme Cheikhouna Keïta et Suzanne Camara, deux figures qui, après avoir été confrontées à la justice, semblent être tombées dans l’oubli.
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