Le professeur de Math et la fille de 18 ans : « « Il a introduit sa langue dans mon s3x3… »

Des cours particuliers de mathématiques dispensés par R. Ng. Faye ont mené ce dernier devant le tribunal de Dakar. Selon les informations de Seneweb, l’enseignant est accusé d’attentat à la pudeur sur son élève, F. Seck, âgée de 18 ans. Risquant une peine de 2 ans de prison ferme, le verdict sera rendu le 23 octobre prochain.

R. Ng. Faye, professeur de mathématiques, est confronté à une affaire qui pourrait gravement compromettre sa carrière. Mis en détention provisoire le 4 octobre 2024, il a été jugé aujourd’hui par le tribunal des flagrants délits de Dakar. L’accusé, qui a reconnu les faits, risque une condamnation à deux ans de prison ferme.

Lors de son audition, R. Ng. Faye a exprimé ses regrets et fourni des détails sur les événements. Il a expliqué que F. Seck accompagnait habituellement sa tante, à qui il donnait des cours de soutien pour préparer un concours. Un jour, la jeune fille lui a demandé des exercices supplémentaires. « Le jour des faits, nous étions seuls. Je l’ai embrassée et elle n’a montré aucune résistance. Je regrette profondément mes actes, je reconnais avoir fait une erreur », a-t-il déclaré.

Des traces de sperme sur le foulard de la victime…
Selon le procureur, l’incident s’est déroulé à Dogar (Diamniadio) dans la soirée du 23 septembre, aux environs de 22 heures. Les enquêteurs ont relevé la présence de traces de sperme sur le foulard de la jeune fille. Interrogé à ce sujet, R. Ng. Faye a reconnu les faits en précisant : « Nous nous sommes embrassés, puis je me suis masturbé dans les toilettes et me suis essuyé avec son foulard. »

« Il a introduit sa langue dans mon sexe… »
De son côté, la partie civile a livré sa version des faits. Elle a raconté que l’enseignant venait parfois à son domicile pour les cours, et qu’elle se rendait aussi seule chez lui pour continuer les séances après que sa tante a cessé de l’accompagner. Elle a déclaré : « Un jour, pendant un cours, il m’a demandé de lui faire un massage, puis a verrouillé la porte. Il m’a déshabillée et a commencé à m’embrasser de force. Il a tenté d’enlever mon pantalon et a cassé la fermeture. Il a introduit sa langue dans mon sexe », a-t-elle affirmé, précisant qu’il n’y a pas eu de rapport sexuel.

Convaincu que le délit d’attentat à la pudeur est établi, le procureur a requis une peine de 2 ans de prison ferme. La défense a, quant à elle, plaidé la relaxe. Le sort de l’accusé sera décidé le 23 octobre 2024.