Ousmane Sonko a été entendu, hier, par le Doyen des juges sur l’affaire de « viols et menaces de mort » dans laquelle il est accusé par la masseuse Adji Sarr. Un face-à-face houleux. Dès la lecture des incriminations par le magistrat instructeur, le leader de Pastef a lancé les hostilités.
«Je ne fais pas confiance à la justice et je ne vous fais pas confiance. La justice protège des gens épinglés par les rapports des corps de contrôle. Des gens qui ont détourné», a-t-il dit au juge qui est resté «zen».
Sonko, rapporte Libération dans sa parution du jour, de poursuivre ses diatribes dans une ambiance lourde. «Je suis victime d’un odieux complot», a-t-il martelé, citant des noms.
Aussitôt après la complainte du leader de Pastef, le juge lui indique qu’il est placé sous contrôle judiciaire assortie de trois conditions : interdiction de sortie du territoire sans autorisation, obligation de se rendre dans le bureau du juge chaque mois et interdiction de s’exprimer publiquement sur l’affaire Sweet Beauté.
Sur ce dernier point, Ousmane Sonko reste catégorique : «C’est un dossier politique et si on m’accuse publiquement ou qu’on évoque certains éléments, je serai obligé de répondre». Fin de séance.
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