Le dossier Sonko continue de défrayer la chronique. Pour l’heure, l’étau judiciaire se resserre autour du député d’opposition accusé d’avoir vi*lé à maintes reprises une femme âgée de 20 ans, fonctionnant dans un salon de massage. Le journal « Enquête » dans son numéro d’aujourd’hui, lève le rideau sur le contenu des procès verbaux d’audition des différentes parties impliquées dans cette affaire.
Au delà de cette affaire de mœurs, de fortes tensions animent le paysage politique au Sénégal. Avec l’instrumentalisation de la justice, le Sénégal a vu plusieurs responsables politiques victimes d’un « complot ourdi ». Dans l’une de ses déclarations, le Président Macky Sall avait promis de « réduire l’opposition à sa plus simple expression ». L’affaire Ousmane Sonko tombe à pic avec la récente adoption de la loi criminalisant le vi*l. Pour l’heure, l’étau judiciaire se resserre autour du député d’opposition accusé d’avoir à maintes reprises, vi*lé une femme d’une vingtaine d’années, fonctionnant dans le salon de massage « Sweet Beauté ». Dans sa livraison du vendredi 12 février, voici ce que l’enquête révèle du contenu des procès verbaux d’audition.
La masseuse Aïssata Bâ confie !
Dans sa déposition, la masseuse Aïssata Bâ confie avoir travaillé 7 jours à ladite institut de beauté, où les présumés vi*ls ont eu lieu. « Adji Sarr n’arrêtait pas de nous demander où se trouvait Sonko ». A l’en croire la masseuse, l’accusatrice s’empressait de voir le député. Ce que d’ailleurs le mari de la propriétaire du salon a confirmé aux enquêteurs. Le député Ousmane Sonko lors de sa dernière déclaration à la presse avait indiqué avoir exigé la présence de deux masseuses dans la salle. Aïssata Bâ et Adji Sarr étaient donc sensées être toutes deux présentes lors de la séance de massage de Sonko. Mais, « Adji m’a demandé de sortir de la salle à la fin de la séance de massage. Elle m’a demandé de les laisser seuls. C’était la première fois que je voyais Sonko en dehors de la télé », a confié Aïssata aux enquêteurs.
Adji enceinte ? La réponse du mari de la propriétaire du salon
Le mari de la propriétaire du salon de beauté a annoncé aux enquêteurs que à l’en croire Adji, elle est belle et bien enceinte. Car, elle lui avait présenté le jour du supposé vi*l, un test de grossesse qui confirme ses dires. Mais, ajoute le mari, Adji n’a jamais voulu dire le nom du père de son enfant. Après le départ de Sonko, Adji lui a donné 50 000 FCFA disant que c’est le député qui lui a remis la somme.
La déposition de la propriétaire du salon
Concernant les dires de la propriétaire du salon de beauté, plusieurs incohérences sont notées. Au début, elle disait que c’était Fatou qui massait l’accusé avant qu’Adji l’accusatrice, ne prenne le relais. La patronne confiait également avoir massé Sonko une fois depuis le début de ses séances. Elle déclara par la suite, l’avoir massé deux fois. En fin de compte, peut-on véritablement se référer aux propos de la patronne ? En tout cas, elle n’éclaire pas la lanterne sur cette affaire.
Sidy Ahmet Mbaye explique comment il a connu Adji Sarr
Le « transporteur » Sidy Ahmet Mbaye explique comment il a connu Adji Sarr dans sa déposition. Selon les informations, il est celui qui est venu récupéré Adji le soir des présumés faits. « On s’est connu à la liberté 6, dans une boutique de ma tante près de chez moi. C’était il y-a deux ans. Le jour des faits, Adji m’a appelé après le départ de Sonko pour me demander de l’amener à l’hôpital, parce qu’elle a encore été violée. Je l’ai donc emmenée à l’hôpital de Grand-Yoff et on lui a fait des prélèvements », renseigne t-il.
METRODAKAR
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