En conférence de presse hier, le président de l’Union des magistrats du Sénégal s’est exprimé sur le dossier Adji – Sonko. Ousmane Chimère Diouf a parlé des lenteurs du dossier, les sorties des deux parties qui ne cessent de violer le secret d’instruction. Mais aussi, ce qui, de son avis, complique le dossier.
« Je n’ai pas lu ce que la citoyenne Adji Sarr a dit. Je sais juste qu’elle s’est exprimé sur la presse étrangère. Pour notre part, chacun à son rôle. Et dans ce dossier toutes les deux parties ne respectent pas le secret de l’instruction. Ce qui nous amène à des situations vraiment compliquées« , s’est plaint le président de l’Ums qui donnait son avis sur la médiatisation du dossier Adji – Sonko.
Selon le magistrat Ousmane Chimère Diouf, dans ce dossier qui date de mars 2021, « chacun essaie donner son jugement en se basant sur la version des faits des parties. Ce qui conduit à cette vaste médiatisation. Le défunt juge Samba Sarr avait déjà commencé avec ce dossier. Suite à son décès, nous sommes restés pendant des mois sans nommer un doyen des juges. Raison pour laquelle le dossier n’a pas encore connu de suite judiciaire. Son successeur a été nommé récemment. Et, il lui a fallu un mois avant de recevoir un décret afin de commencer son travail. Et, une fois au cabinet, le nouveau doyen des juges a compté plus de 500 dossiers« .
Ousmane Chimère Diouf a rappelé les Sénégalais à plus de retenu en ce qui concerne leur avis sur les dossier qui sont soumis en instruction.
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