Publié par Au sortir de l’affaire qui l’oppose à la jeune masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko serait-il éligible à la présidentielle attendue en 2024 ? La réponse d’Ismaïla Madior Fall, ministre d’Eta dans l’amission D’clique.
Le député Ousmane Sonko a du pain sur la planche. A l’en croire Ismaïla Madior Fall, s’il venait à ce que soit tenu un procès et que le verdict se montrait défavorable au leader de Pastef, le droit sénégalais n’accorde aucun privilège. Ousmane Sonko ne pourrait donc plus être éligible aux prochaines élections présidentielles. D’après l’ancien Gardien des Sceaux, voici ce que pourrait être la solution à un tel problème.
« Pour ne pas parler du cas d’espèce, qui est entre les mains de la Justice, au Sénégal, dès lors que vous êtes condamné à une peine afflictive et infamante, il y a inéligibilité.
Quand on vous condamne à trois mois de prison ferme par exemple, vous ne pouvez plus vous inscrire sur les listes électorales. Et donc, vous n’êtes plus électeur vous n’êtes plus éligible.
D’ailleurs je trouve que sur ce point, le droit sénégalais est sévère. Parce que vous pouvez conduire et faucher quelqu’un qui s’en sort avec une blessure. On vous condamne. Même un mois ferme vous n’êtes plus électeur et vous n’êtes plus éligible.
Dans certains pays on dit par exemple ‘‘tu n’es plus électeur et éligible pour deux ans.’’ On pouvait graduer la privation de droits civiques chez nous. Mais ici c’est éternel. C’est radical. Pour moi on doit revoir cela.
La solution, il n’y a que l’amnistie. Il y a la réhabilitation judiciaire mais c’est trop compliquée », avance Ismaïla Madior Fall
METRODAKAR
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