Leur relation tendue était connue de tous. Depuis ses débuts en politique, jusqu’à ce jour, Ousmane Sonko et Ahmed Khalifa Niass n’ont jamais été les meilleurs “amis” du monde. Après la visite de courtoisie qu’il lui a rendue ce vendredi matin, Ahmed Khalifa Niass considère maintenant Ousmane Sonko comme son fils et menace ceux qui essayeront de lui barrer la route.
Décidément en politique, tous les scénarii sont possibles. Ahmed Khalifa et Ousmane Sonko se sont longtemps regardés en chiens de faïence. Le premier cité à longtemps critiqué le leader de Pastef par rapport à ses positions religieuses qu’il juge proches des salafistes, mais aussi à ses positions politiques. Ahmed Khalifa a toujours qualifié son nouveau “fils” de terroriste.
Ousmane Sonko lui ripostait toujours en le taxant de magouilleur et d’escroc qui retourne sa veste au gré de chaque situation. Lors d’un meeting à Keur Massar, Sonko répondait au marabout en le qualifiant de personne sans principe, de mœurs légères, qui n’est motivé dans ses relations que par le profit, allant même jusqu’à citer des passages Des Mémoires de l’ancien président Diouf le concernant.
Aujourd’hui, Ahmed Khalifa Niass et Ousmane Sonko semblent ravaler leurs propos d’hier, se tressant mutuellement des lauriers à l’autre. Ahmed Khalifa ira même jusqu’à dire qu’il est le nouveau “papa” de Sonko et son nouveau protecteur” “Ousmane Sonko est mon fils et je ne permettrai à personne de le toucher”, déclare le marabout.
Ousmane Sonko reconnait “les mérites” d’Ahmed Khalifa, selon lui, est un des grands patriotes qui ont toujours lutté pour les intérêts du Sénégal. En Ahmed Khalifa Niass, Ousmane Sonko voit un homme digne et un exemple pour les Sénégalais. Avec ce changement de discours, Ousmane Sonko reste-t-il l’homme du changement de “système” qu’il a tant théorisé ?
→ A LIRE AUSSI : Vidéo – Oustaz Modou Fall sur Sonko et Adji Sarr : “Koussi amoul loula lerr bossi wakhé bakaar”
→ A LIRE AUSSI : Cas d’urgence à Saint-Louis: Ndeye Awa Traoré demande de l’aide
→ A LIRE AUSSI : Vidéo – Fin du Couvre-feu : Birima Ndiaye contredit Fou malade « Dég Lou na Thiat Sentv mouni »
'