Une ordonnance du Tribunal administratif du logement, dont Radio-Canada a obtenu copie, explique la raison de la visite d’un huissier à la résidence d’une diplomate Sénégalaise le 2 août. Cette visite a dégénéré et des policiers se sont rendus sur les lieux. Il s’en est suivi une intervention musclée, qui s’est transformée en incident diplomatique.
La diplomate aurait occupé un bungalow à Gatineau pendant deux ans, soit de novembre 2018 à octobre 2020, et aurait laissé derrière elle des dégâts et dommages considérables. De la moisissure sur les murs, des planchers imbibés et des infestations de coquerelles en font partie. Des meubles auraient été endommagés et certains sont manquants, toujours selon le document rendu par la cour.
C’est après cette décision qu’un huissier s’est rendu chez la dame qui a été arrêtée, puis relâchée par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG). Elle devait plus de 45 000 $ ( près de 30 millions FCFA) en dommage à son locateur, selon les documents judiciaires.
Cependant la même source précise que la décision a été rendue le 2 juin, mais la dame était absente lors de l’audience.
Selon le document parvenu à la Radio Canada, on y apprend que le locateur demande le recouvrement du loyer non payé au moment du départ du locataire, des dommages-intérêts pour dommages au logement, plus les intérêts et l’indemnité additionnelle prévue au Code civil du Québec et les frais.
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