Clara : victime de son propre bonheur ?

Clara, épouse de l’homme d’affaires Dora Gueye, se retrouve au cœur d’une polémique qui en dit long sur les travers des réseaux sociaux. Depuis qu’elle a commencé à partager des moments de bonheur avec son mari, les critiques à son encontre se multiplient. Les Sénégalais, loin de célébrer son bonheur, lui souhaitent le pire : certains espèrent son divorce, d’autres vont jusqu’à lui souhaiter une co-épouse, tandis que des accusations de sorcellerie fusent, justifiant son statut par une soi-disant manipulation occulte. Le seul “crime” de Clara semble être d’avoir épousé un homme puissant et d’en tirer des avantages.

Pourtant, Clara n’a rien fait de mal. Elle n’a attaqué ni calomnié personne. Sa réussite et sa position privilégiée, attribuées par son mari qui la traite comme une reine, sont devenues les sources de jalousie et de méchanceté. Son époux, Dora Gueye, lui a offert une place de choix, faisant d’elle une femme d’affaires influente à la tête de sa propre entreprise, Raf Production. Clara incarne aujourd’hui une femme forte, une “dame de fer”, modèle de réussite pour certaines, mais cible de critiques acerbes pour d’autres.

Hier, la situation a pris une nouvelle tournure lorsque Racky Aidara, la seconde épouse de Dora Gueye, a partagé pour la première fois les images de leur mariage. Alors que la nouvelle aurait pu passer inaperçue, elle a suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont félicité Racky, la plaçant en héroïne, tout en critiquant violemment Clara. Les commentaires, souvent misogynes, ont renforcé l’idée que la jalousie et la médisance dominent souvent les discussions en ligne, particulièrement lorsque le bonheur des uns semble déranger les autres.

Clara se trouve désormais confrontée à une double pression : celle de devoir assumer son rôle d’épouse visible et influente aux côtés de Dora Gueye, et celle d’affronter les critiques et les jugements constants sur sa vie privée. Le bonheur a un prix, et pour Clara, ce prix semble être l’acharnement des réseaux sociaux.