L’application de messagerie WhatsApp a éclairé la lanterne à ses deux milliards d’utilisateurs. Ces derniers ont compris que leurs données personnelles n’étaient que la locomotive d’un système économique mondial. Cette problématique de la confidentialité qui s’est dernièrement posée laisse à réfléchir sur bon nombre de risques qu’encourent les partis politiques sénégalais qui fonctionnent tous avec WhatsApp. Analyse de Cheikh Fall, expert en cybersécurité, sur les grandes conséquences pour ces organisations politiques.
Cesser d’utiliser WhatsApp ou se résigner à partager ses données avec sa maison mère Facebook? Pour les deux milliards d’utilisateurs de la messagerie, la question s’est probablement posée. Le géant américain a officialisé sa politique de confidentialité car oui, celle-ci était bien en vigueur depuis 2016, deux ans après le rachat du réseau social par Facebook. Une annonce qui a bien secoué les spécialistes de la sécurité de l’espace cyber. Les partis politiques sénégalais risqueraient d’ici l’avènement des présidentielles en 2024, de voir noir.
Pour ces formations politiques tous présents sur le réseau social, la perte de la confidentialité est la première conséquence de ces « nouvelles règles ». Selon l’expert en cybersécurité Cheikh Fall, toute donnée devient accessible aux organisations marketing et commerciales.
« Les données déterminent tout ce que nous faisons ». Telle est le slogan de la société britannique Cambridge Analytica, accusée d’avoir utilisé les données de millions d’utilisateurs Facebook à des fins politiques et sans leur consentement. Un scandale qui pourrait se répéter car, certains malfrats du web ont la possibilité d’accéder aux donnés des comptes groupes et les utiliser contre ces partis. Enfin d’après l’expert, la troisième conséquence c’est que toute personne mal intentionnée, ayant la possibilité d’interférer dans les communications électroniques, pourrait les intercepter.
METRODAKAR
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