Publié par L’annonce des prochaines législatives, fixées au 17 novembre 2024 par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a réveillé de vieux démons parmi les militants du Parti Démocratique Sénégalais (PDS).
Dans un communiqué rendu public, des militants mécontents de la gestion de Karim Wade, dont Woré Sarr, secrétaire générale adjointe chargée des femmes, ont annoncé la création d’un « comité de réflexion stratégique pour définir les perspectives politiques et électorales », piloté par leur camarade de parti, Tafsir Ibrahima Thioye.
En effet, selon le journal Le Quotidien, les libéraux dénoncent, entre autres griefs, « les nombreux dysfonctionnements et la paralysie qui affectent les organes de direction ». Ils insistent : « Le Secrétariat national ne s’est pas réuni depuis sa mise en place en 2019. Le Comité directeur ne s’est pas réuni depuis 2019. Le Bureau politique ne s’est pas réuni depuis 2015. »
Ils regrettent également que : « Les renouvellements, qui étaient censés apporter des corrections et renforcer l’organisation, ont été marqués, selon plusieurs témoignages, par des abus, des irrégularités inacceptables et des dysfonctionnements majeurs, en violation flagrante des textes qui régissent le parti. De plus, les décisions arbitraires de nominations à des postes électifs et les sanctions contre certains responsables ont gravement compromis les fondements démocratiques du parti. »
Woré Sarr et ses compagnons déplorent « l’impréparation du parti et son jeu dangereux et opportuniste entre la majorité sortante et la nouvelle majorité », mettant en garde « tous ceux qui seraient tentés de transformer le PDS en un ‘parti yobalé ma’ ».
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