Alors que l’on s’empresse souvent d’enterrer les défunts, dans une partie de l’Indonésie, les morts font partie intégrante du quotidien des populations. Ici sur cette île, la mort n’effraie pas. Les familles peuvent attendre des mois voire des années avant d’organiser des funérailles. Metrodakar se propose de faire escale à Sulawesi, l’île où les morts restent en vie.
« Un défunt qui réside toujours à la maison n’est pas mort »
A Sulawesi, une île en Indonésie, les morts font partie intégrante du quotidien des populations. Ici, le défunt reçoit tous les jours ses repas et des prières. Il est lavé, habillé, nourri et entretenu par les membres de sa famille. Pour stopper la putréfaction, une solution à base de formol est appliquée quotidiennement afin de maintenir le corps intacte. « Mamie tu ne veux pas te lever et boire ? Mamie réveille toi et mange ton riz. Mamie tu veux bien te réveiller et jouer avec tes petits enfants ? ». C’est sur ces paroles que Salam Tanbaru s’adresse à sa mère comme si elle était vivante.
« Mamie Indok reste avec nous, parce qu’elle a beaucoup de petits enfants qui sont dispersés dans différents endroits en Indonésie », explique Salam Tanbaru aux micros de AJ+.
Dans cette communauté des Torajas, la relation physique entre les morts et les vivants est sacrée. Les familles tous les deux ans environ, ouvrent les cercueils afin de tenir une grande réunion avec les défunts. Ces derniers sont nettoyés, revêtus avec de beaux vêtements. Les femmes sont quant à elles maquillées. Selon la croyance des Torajas, cette pratique est un signe d’amour et de respect pour leurs ancêtres.
METRODAKAR
→ A LIRE AUSSI : La France ne « donnera pas de titre de séjour à des personnes qui sont polygames »
→ A LIRE AUSSI : Acte raciste en Espagne : Un Sénégalais agressé, son oreille arrachée et jetée dans les toilettes
'