Pratiquement aphone depuis le début de ce qu’il est convenu d’appeler le scandale de l’hôpital de Louga avec le décès en couches de Astou Sokhna, la présidente de l’association des sages-femmes d’Etat du Sénégal sort de son mutisme. Sans détours, Bigue Ba Mbodji prend le contre-pied de ce qu’elle appelle « la vindicte populaire ».
C’est en effet sur sa page Facebook qu’elle dénonce: « Nous nous inclinons devant la mémoire de toutes les femmes qui ont perdu la vie en donnant la vie. Nos condoléances à la famille de Astou Sokhna. Eh Oui, des têtes sont tombées: 7 sages-femmes sacrifiées pour satisfaire la demande sociale toujours dans les locaux de la police. La gynéco en sursis pour que la maternité ne soit pas fermée, le docteur Amadou Gueye Diouf, Directeur de l’hôpital, limogé »
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