L’association des kinésithérapeutes et rééducateurs renonce finalement à se constituer partie civile dans l’affaire politico-judiciaire opposant le leader de Pastef / Les Patriotes, Ousmane Sonko, à la jeune masseuse, Adji Sarr, pour viols répétés et menaces de mort.
La raison est liée au chef d’accusation de viol retenu, d’après les explications fournies par son président, Cheikh Seck, à l’occasion de leur Congrès à Saly. « On était dans un contexte où il y avait trois aspects : le premier opposait deux personnes pour accusations de vol, la deuxième pour l’exercice illégal de la profession de kinésithérapie, et le troisième concernait l’ouverture d’un cabinet sans autorisation. Dans le contexte actuel, cela concerne un problème de viol entre deux personnes. Nous ne pouvons pas nous constituer en partie civile sur ce point précis », s’est justifié le président de l’association.
Pour les autres points, Cheikh Seck estime que dans la mesure où la justice n’est pas allée dans le sens de l’exercice illégal de la profession de kinésithérapie, il devient logique pour l’association des kinés et rééducateurs de s’en arrêter là, « au moins jusqu’à ce que le Procureur interpelle ces personnes », précise-t-il.
« C’est-à-dire la personne qui faisait le massage, cela n’a pas été fait, pour exercice illégal de la profession. Et celle qui a ouvert le cabinet n’a pas non plus été arrêtée pour ça. Donc, nous ne pouvons pas nous constituer pour un dossier qui n’a pas été instruit », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les acteurs n’ont pas manqué d’égrener un chapelet de doléances, réclamant, entre autres, un arrêté pour la matérialisation du décret de réforme de l’ENDSS pour la création des nouveaux corps, le recrutement d’un personnel qualifié et de meilleures conditions de travail.
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