La perturbation du calendrier universitaire sénégalais tous les ans, n’est pas sans conséquence. En visite à l’université Cheikh Anta Diop ce lundi, le nouveau ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri) Dr Abdourahmane Diouf a fait des révélations sur les conséquences des perturbations répétitives dans les universités. Selon lui, le Sénégal perd énormément d’argent avec les grèves cycliques et les crises sociopolitiques.
« Tout le monde sait que depuis une dizaine d’années, les années académiques se superposent. Et cette superposition connaît des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. On a même avancé un chiffre de 25 milliards qui pourrait être économisé si dans le cadre d’un partenariat et d’une discussion fructueuse, nous parvenions à stabiliser le calendrier académique», a révélé Dr Abdourahmane Diouf devant les autorités du Centre des œuvres universitaires et du Rectorat des propos rapportés par nos confrères de Libération. A ce titre, il a plaidé pour la stabilisation du calendrier académique afin d’éviter de telles situations socio‐économiques. «La question de la stabilisation de l’année universitaire est une question urgente et d’intérêt national. Nous avons décidé, en accord avec les différents partenaires d’organiser dans les plus brefs délais des concertations du secteur pour voir comment arriver à avoir un calendrier académique stable», a‐t‐il suggéré.
→ A LIRE AUSSI : Top 16 des pays dont les femmes ont les plus grandes tailles de fesses au monde, le Sénégal est…
→ A LIRE AUSSI : Aliou Cissé confirme la bonne nouvelle : « Quand le PSG m’a contacté, je n’ai pas pu le leur refuser…. »
→ A LIRE AUSSI : Al-Nassr: Après sa prestation XXL contre Al-Khaleej, une mauvaise nouvelle tombe pour Sadio Mané
'