En attendant les conclusions de l’enquête, l’ancien militaire raconte les circonstances dans lesquelles il a été informé du décès de sa fille, née le 26 septembre 2006. Il rembobine : «L’information, je l’ai reçue, par le biais de sa mère, qui devait voyager dimanche nuit. Elle était à la gare routière, accompagnée de sa sœur. Elle a quitté le véhicule pour aller acheter à manger. C’est ainsi qu’elle a vu des apprentis qui commentaient des images de la victime. Curieuse qu’elle est, elle est allée voir de quelles photos il s’agissait.»
Il poursuit : «Elle a finalement su que c’était notre fille. Elle est revenue dare-dare à la maison. Moi-même, je suis allé à la morgue mais, je n’ai pas pu entrer, ni au camp des sapeurs-pompiers. C’est le lendemain matin que j’ai pu entrer en contact avec les gendarmes qui étaient allés prendre le corps. C’était à la Brigade de recherches. Ils m’ont dit qu’il était préférable que sa mère et moi ne voyions pas le corps. Que son état pouvait causer des traumatismes chez nous.»
La tête était coupée. La gendarmerie a ouvert une enquête pour tenter d’élucider cette affaire qui défraie la chronique dans cette partie centrale du Sénégal. Le procureur près le Tribunal de grande instance (TGI) de Kaolack, qui s’est autosaisi, a ordonné l’acheminement du corps sans vie de la jeune fille à Dakar pour autopsie.
L’Association pour la promotion de la femme sénégalaise veut que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
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