L’affaire Ousmane Sonko est visiblement une occasion à ne pas rater pour dénoncer la prolifération des salons de massage qui en plus de ce fait, n’ont pas d’accréditation. Face à la presse hier, les membres de l’association des kinésithérapeutes du Sénégal n’ont pas manqué à hausser le ton pour sommer l’Etat à fermer immédiatement ces lieux, souvent considérés comme des milieux de débauche.
« L’absence d’un code de santé a ouvert la voie à toutes les dérives »
Les membres de l’association des kinésithérapeutes du Sénégal sont montés au créneau face à la presse hier. Avec cette histoire d’Ousmane Sonko, l’occasion n’est pas ratée pour dénoncer la prolifération des salons de massage qui exercent dans l’illégalité. Selon le docteur Cheikh Seck et ses collègues, « aujourd’hui l’absence d’un code de santé a ouvert la voie à toutes les dérives », rappelant ainsi le décret de 1953 qui avait défini que l’acte de massage est exclusivement réservé aux masseurs kinésithérapeutes.
Séances de massage: le service public offre un tarif moins cher
Le docteur Seck et ses collègues ont tenu à apporter des précisions sur la facturation des séances de massage. Selon eux, le service public offre un tarif beaucoup moins cher. D’ailleurs, il n’y-a pas de séance de massage facturée à 200 milles FCFA; en tout cas dans le service public, d’après les spécialistes.
METRODAKAR
→ A LIRE AUSSI : Lombarthrose: zoom sur cette maladie dont souffre Ousmane Sonko
→ A LIRE AUSSI : « Complot politique »: le collectif des avocats d’Ousmane Sonko assène ses vérités au Procureur de la République (documents)
'