Dans une récente publication sur Facebook, Jeune Afrique a mis en lumière un article intitulé « Sénégal : Ousmane Sonko a-t-il fait cavalier seul sur la question de la dette ? ». Cette analyse critique la posture économique du Premier ministre sénégalais, notamment son rapport avec les bailleurs internationaux. Cependant, l’article a déclenché une vague d’indignation parmi les internautes sénégalais, qui y voient une tentative de discréditer Ousmane Sonko, perçu par beaucoup comme un défenseur de la souveraineté nationale.
Les commentaires reflètent un rejet massif de ce qu’ils considèrent comme une attaque déguisée. Pour certains, Jeune Afrique serait un instrument au service d’agendas étrangers visant à maintenir l’Afrique sous influence.
- Un internaute, se présentant sous le pseudonyme J’aime ma Région Ziguinchor, s’en prend violemment au média : « Diviser pour régner, c’est fini. Nous avons des dirigeants qui se respectent. Votre petit préfet que vous manipuliez à votre guise n’est plus là. »
- Dans le même élan, Thiello Mansour qualifie l’article de propagande : « Jeune France, on a compris votre jeu, mais c’est peine perdue. Nous sommes une jeunesse consciente. Vive Dismay, vive Sonko, vive le Sénégal ! »
Ces réactions traduisent une profonde méfiance envers certains médias internationaux, perçus comme des relais d’intérêts colonialistes.
Pour les partisans de Sonko, sa démarche illustre une volonté de rupture avec la dépendance aux puissances étrangères. Un internaute, El Hadji Mbaye Niang, résume cet élan de confiance :
« Si tous les bailleurs nous boudent et que Sonko nous dit qu’il peut relever le défi sans eux, je le croirai. Ce qui nous lie à cet HOMME dont vous essayez de ternir l’image, c’est la CONFIANCE. »
Ce sentiment semble partagé par de nombreux Sénégalais, qui voient dans le leadership de Sonko une opportunité de bâtir un modèle économique centré sur les intérêts nationaux.
Au-delà de l’article en question, certains internautes remettent en cause l’intégrité de Jeune Afrique. Mouhamadou Gueye évoque des enquêtes menées par Mediapart et The Times :
« Ces enquêtes accusaient Jeune Afrique de pratiques de chantage, d’escroquerie et de manipulation éditoriale pour servir les intérêts de certains régimes africains. Cela en dit long sur leur rôle ambigu. »
Cette critique alimente un scepticisme croissant quant à l’impartialité de ce média dans ses analyses sur l’Afrique.
Pour plusieurs Sénégalais, cet épisode reflète un basculement historique. Aliou Ngom affirme :
« La France, on a compris votre jeu. Il faut vous ranger dans le partenariat “win-win”. Sinon, vous risquez de sombrer, car l’Afrique a compris. »
Le soutien à Ousmane Sonko dépasse largement les frontières du Sénégal. Il incarne une aspiration collective à une Afrique souveraine, indépendante des injonctions extérieures. Les réactions vives suscitées par cet article traduisent une jeunesse africaine éveillée, exigeant respect et justice
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