« Le temps de la résistance a sonné… », Bougane Gueye défie Bassirou Diomaye

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C’est désormais officiel, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en se référant à l’article 87 de la Constitution, a mis fin à la 14ème législature. Suite à cette décision, Bougane Gueye Dany n’a pas tardé à réagir. Selon le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, « les Jambaars », l’heure de la résistance a sonné « face aux reniements et forfaitures, aux règlements de comptes ».

Voici son communiqué :

De vitrine démocratique à État renégat ?

Notre pays ouvre ce soir l’une des pages les plus scabreuses de son histoire institutionnelle avec l’émergence de menteurs crédibles qui, curieusement, drainent des foules buvant avec une idiotie rationnelle leurs mensonges.

Le premier est le second, et le second méconnaît l’insulteur des confréries.

Jamais, dans la vie de cette nation, la folie aveugle d’un seul homme n’a autant pris le dessus sur la souveraineté de notre vaillant peuple.

À y regarder de près, le citoyen Ousmane Sonko, chef de Pastef, impose sa veulerie avec un mépris inédit de nos institutions, y compris aujourd’hui la présidence de la République. Il ne se présentera donc pas à l’Assemblée nationale. Victoire d’un chef qui confirme que le populisme demeure le patriotisme des idiots.

Le moment présent m’inspire, comme proclamé par la Déclaration de 1789 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. »

Face aux manœuvres et au jublang du duo Diomaye-Sonko pour esquiver la DPG, face à un PR sans parole ni signature, le désespoir se mesure à l’aune de l’élan suicidaire des jeunes sans perspectives, à l’insécurité humaine et juridique, à l’anxiété de nos partenaires financiers, au désarroi du secteur privé et à la volonté manifeste de museler la presse, etc.

Le temps de la résistance a sonné : face aux reniements et forfaitures, aux règlements de comptes sur mesure, nous n’avons d’autres alternatives que de nous dresser devant ces fossoyeurs de la République !

Le jub, jubanti, inconnu de notre glossaire institutionnel, ne devrait en aucun cas remplacer notre BUT, qui doit rester « la conservation des droits naturels et imprescriptibles », à savoir « la liberté, la propriété, la sûreté et la RÉSISTANCE à l’OPPRESSION ».

Une mobilisation nationale s’impose pour faire respecter la Constitution et nos institutions face à ce multirécidiviste !

En vue des élections législatives prévues pour le dimanche 17 novembre, j’appelle toutes les forces vives de notre nation à s’unir pour sauver le Sénégal.

Vive la République !

Bougane Gueye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les Jambaars »

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