En pleine crise escolaire, le gouvernement et les syndicats d’enseignants s’étaient donné rendez-vous ce samedi pour la rencontre de la dernière chance. Malgré la volonté des deux parties, un consensus n’a pas été trouvé.
C’était la rencontre de la dernier chance ce samedi. Le gouvernement avait convié les syndicalistes pour une table ronde. L’objectif était de trouver un consensus pour sauver l’année scolaire. les deux parties achoppent sur deux principales revendications des enseignants qui concernent la correction du système de rémunération et la demande de création de corps d’administrateurs scolaires dans le secteur public de l’éducation et de la formation. A la sortie de la rencontre de samedi, le gouvernement avait annoncé avoir fait huit propositions pour un impact budgétaire de 69 milliards de F Cfa aux syndicats d’enseignants qui les jugent insatisfaisantes. Toutefois, ces dernières avaient campé sur leur position. Résultat, la grève a continué pendant toute la semaine.
Parmi les propositions du gouvernement, il y a, entre autres, la «défiscalisation de l’indemnité de logement à 100%», «l’augmentation de 100% de la prime scolaire», «l’augmentation de l’indemnité de contrôle et d’encadrement», le «relèvement de 100% de l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire». Depuis quelques semaines, une profonde crise liée aux mouvements de grève des enseignants sévit dans le secteur de l’éducation et inquiète plus d’un.
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