Ses déboires, elle les connaitra très tôt. À l’âge de 5 ans. Ses parents divorcent. Elle suit sa mère. Mais pas pour longtemps car son père va la récupérer quand ses 10 ans ont sonné. Un maniaque sexuel qui n’a rien d’autre à faire que de coucher avec sa fille qu’il enceinta à trois reprises. La première fois qu’il a enceinté, il a pris contact avec un médecin qu’il a rétribué à 100 mille francs pour l’avortement. La deuxième fois, c’est un autre médecin qui l’aida à interrompre la grossesse de sa fille.
C’est pour continuer à la violer jusqu’à ce que le frère consanguin de Nd. S. tombe sur la scène irréaliste. Elle se croyait sortie d’affaires. Mais son cauchemar ne venait que commencer. Son frère consanguin qui la guettait attendait que son père termine sa sale besogne pour prendre sa part du gâteau sinon il vendrait la mèche. « À coté de cette souffrance atroce, mes tantes m’envoyaient vendre de l’eau glacée à la gare routière jusqu’à 2 heures du matin parfois », ajoute-t-elle.
Ne pouvant plus rester chez son père et avoir à subir les assauts de ce malade sexuel, Nd. S prend la tangente et se refugie chez sa mère. Seulement le mari de cette dernière ne veut pas voir la mine de sa fille adoptive. Et le mit dehors. C’est alors que celle-ci partit chez sa grand-mère où elle vit les plus durs moments de sa vie. Son père qui est un incestueux doublé d’un manipulateur raconta à sa grand-mère que c’est lui qui l’a chassée et qu’elle a été enceintée par un homme et qu’elle a interrompu sa grossesse. Suffisant pour qu’elle soit vue de travers chez sa grand-mère. « Si je rentre tard, ma grand-mère me laissait dormir à la belle étoile qu’il pleuve où qu’il vente », ressasse-t-elle.
Esseulée et bannie par les siens, Nd. S trouva réconfort dans les bras d’une fille. Elle avoue avoir été tentée par le lesbianisme. « J’ai commencé à flirter avec une amie une à deux reprises », se remémore la militaire. Quelques temps après, elle rencontre l’homme d’avec qui elle se mariera. Cependant, ce dernier ne sera pas en mesure de l’entretenir comme il faut. « au moment où je vous parle, on a cinq mois d’arriérés de loyer. Je m’en remets à Dieu et je demande aux bonnes volontés de m’aider à trouver du travail », geint la très malheureuse Nd. S dans les colonnes de Walf Grand’Place.
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