Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Macky Sall est souvent sollicité à la table des grands décideurs du monde. L’intérêt que suscitent ses prises de positions auprès de la communauté internationale, en fait un avocat de la cause africaine.
Lors de son dernier séjour à Dakar, le Premier ministre éthiopien a salué ce leadership au service du panafricanisme ; un leadership réitéré lors de la prise de parole du Chef de l’Etat à la tribune des Nations-Unies. Le discours panafricaniste prononcé vendredi 25 septembre dernier par le Président Macky Sall devant l’Assemblée générale des Nations unies, axé notamment sur le terrorisme, le coronavirus et la relance économique, a été très apprécié au Sénégal et dans le monde en développement où l’on s’est félicité de son sermon aux pays riches.
Dans ce plaidoyer, le Chef de l’Etat, prochain président en exercice de l’UA (2022-2023, affirme que l’Afrique a besoin d’un financement additionnel de 252 milliards de dollars d’ici à 2025, pour contenir le choc et amorcer la relance économique après les dures épreuves que la pandémie de Covid-19 a fait subir aux économies des pays du continent. L’Afrique a dans ce contexte pu « disposer de son quota de 33 milliards de dollars pour renforcer sa résilience sanitaire, atténuer en partie l’impact de la crise et amorcer la relance économique ».
L’avocat du continent qui n’a pas mâché ses mots devant la 76ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a particulièrement insisté sur la prise en charge de l’urgence que constitue le Sahel où des groupes terroristes continuent leurs attaques et pillages meurtriers.
« En tant que contributeur de troupes à la MINUSMA, avec 1350 éléments, le Sénégal reste soli- daire des pays frères durement éprouvés. Nous continuons de plaider pour que la MINUSMA soit dotée d’un mandat robuste pour lutter efficace- ment contre les groupes terroristes », selon le Président Sall.
« A défaut, il est essentiel, affirmait-il, que les pays membres du G5 sahel bénéficient d’un appui conséquent dans le combat vital qu’ils mènent contre le terrorisme. Où qu’il puisse s’établir, le terrorisme reste une menace globale ; et le système de sécurité collective des Nations Unies doit le combattre. Nous ne devons pas accepter que l’Afrique devienne le sanctuaire du terrorisme in- ternational ».
« L’unité africaine est pour nous un impératif de premier ordre. Je poursuivrai sans relâche mes efforts à l’échelle sous régionale et continentale pour un front commun de l’Afrique dans la gou- vernance mondiale et la prise en charge de l’im- pact du covid-19. Quand une crise frappe toutes les économies, les plus faibles sont évidemment les plus affectées », plaidait encore le Chef de l’Etat.
Réitérant son appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux comme il l’a toujours fait dans tous les fora internationaux, il demandait, dans le même message à la Nation, un appui « aux efforts de l’Afrique en annulant la dette publique et en réaménageant la dette privée selon des méca- nismes à convenir ».
La tourmente qui « secoue le monde a fini de ré- véler au grand jour la fragilité de tous les pays et leurs vulnérabilités communes. Alors, il est temps de repenser l’ordre des priorités ». Le porte-parole de l’Afrique a appelé, dans le même ordre d’idées, à un New Deal pour l’Afrique, « qui est possible si nous faisons en sorte que les pa- radigmes relationnels avec le continent reposent plus sur le partenariat que sur l’aide publique au développement ».
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