Tension sur le marché des denrées de première nécessité : la hausse des prix de la viande, de l’huile et du riz est en passe de précariser davantage le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux. Alors que pour l’huile, la bouteille de 20 litres passe de 14.500 F à 20.500 f, celle de 5 litres évoluant de 18. 500 F à 22.500 F, le riz voit son sac de 50 Kg grimper jusqu’à 18.500 F contre 16.500 F Cfa. La situation est plus ardue encore au niveau de la viande où le kilogramme de bœuf est passé de 2500 F à tout simplement 3600 F. Face à cette hausse des prix de ces denrées qui se trouvent au centre de l’alimentation de base au Sénégal, le gouvernement semble avouer son impuissance, suscitant désarroi chez «gorgorlu» et incompréhension au niveau des associations consuméristes. Quant aux regroupements de commerçants, ils préfèrent parler, eux, de tension passagère allant bientôt revenir à la normale.
Les citoyens étalent leur souffrance
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