Meurtre d'Aziz Dabala: Nouvelle révélation sur Mamadou Lamine Diaw, "il a quitté les lieux du crime en mettant…"

En marge de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, de nouveaux détails troublants sont apparus à travers l’audition de Mamadou Lamine Diaw, l’un des principaux suspects dans cette affaire. Lors de son interrogatoire, Diaw a fourni un récit glaçant des événements qui se sont déroulés cette nuit-là, impliquant les victimes Abdoul Aziz Ba, alias Aziz Dabala, et Boubacar Gano, surnommé Wally.

Libération dans sa parution du jour a formulé plus de détails sur l’interrogatoire de Modou Lo. Selon la source, Aziz Dabala l’avait appelé vers 20 heures pour l’inviter à le rejoindre à Pikine Texaco. Diaw aurait accepté l’invitation et aurait pris un taxi pour se rendre à l’appartement de Dabala. À son arrivée, la situation aurait rapidement dégénéré. Diaw prétend qu’Aziz Dabala aurait commencé à le caresser, ce qui aurait déclenché une réaction violente de sa part. Il a alors affirmé avoir étranglé Dabala avec sa main gauche tout en sortant un couteau qu’il avait dissimulé sous sa ceinture.

Paniqué, l’agresseur aurait ensuite administré un coup de couteau au cou de Aziz , avant de le terrasser sur une table en verre située à proximité. Dans un état de colère, il aurait porté plusieurs autres coups de couteau à sa victime, cherchant à s’assurer que celle-ci ne puisse plus crier pour ne pas attirer l’attention des voisins.

Après avoir tuer Aziz Dabala, il se serait pris au jeune Wally qui se trouvait dans une autre pièce de l’appartement. Prise de panique, Diaw aurait alors poignardé Gano à plusieurs reprises, le tuant sur le coup. Il a expliqué avoir laissé l’arme du crime sur les lieux avant de prendre les téléphones portables des deux victimes.

Pour dissimuler son crime, Diaw a ensuite enfilé un boubou « Jellaba » appartenant à Aziz Dabala, car ses propres vêtements étaient tachés de sang. Cette précaution n’a cependant pas suffi à masquer son implication, et ces nouveaux éléments viennent renforcer la gravité des charges qui pèsent contre lui.