Ousmane Sonko, le leader de Pastef est convoqué, demain jeudi, à 12 heures dans le bureau du Doyen des juges pour son audition dans l’affaire Adji Sarr qui l’accuse de viols.
Selon le Pr Babacar Niang, agrégé des facultés de Droit interrogé par L’OBS, un mandat de dépôt contre Ousmane Sonko ne serait envisageable que si les obligations du contrôle judiciaire n’ont pas été respectées et si le justiciable refusait de se mettre à la disposition de la justice.
« Ce qui ne semble pas être le cas », dit-il, tout en précisant qu’en procédure pénale le principe est la liberté. « En cas de contrôle judiciaire, c’est-à-dire une restriction des libertés, peut-être décidée. » « La détention préventive est l’ultime ratio, c’est-à-dire le dernier recours », ajoute-t-il.
Il précise que Ousmane Sonko peut demander un allègement ou un relèvement de son contrôle judiciaire pour pouvoir mener à bien ses activités.
« Il est donc envisageable que son contrôle judiciaire soit levé ou allégé. Il doit simplement justifier de toutes les garanties de représentation devant la justice », indique le Pr de Droit.
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