𝐒𝐮𝐫 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐜𝐤𝐲 𝐒𝐚𝐥𝐥 , 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐫𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐈𝐀𝐌 ( 𝐋𝐮 𝐬𝐮𝐫 𝐃𝐚𝐤𝐚𝐫𝐌𝐚𝐭𝐢𝐧)
Décidément la République a décidé de ne pas lâcher d’une semelle le Capitaine Touré. Sa reconversion dans l’enseignement a fortement secoué la République. Devenu professeur à l’IAM , Capitaine Touré avait fièrement posté sa photo avec ses éléves accompagné de ce texte « Ce lundi 11 avril 2022 j’ai pu dispenser mon premier cours en tant qu’enseignant en Sciences Juridiques, à l’Institut Africaine de Management (I-A-M). Je viens de réaliser l’un des rêves de la quasi-totalité des enfants qui intègrent l’école. Pour ma part, ce rêve d’enfance se réalise, pour un amoureux inconditionnel de l’enseignement. Avec une ferme conviction et une croyance en Dieu, l’espoir fait vivre l’homme. L’autre disait d’ailleurs que l’espoir est le meilleur ami de l’Homme.Retenez bien qu’au cours d’une vie tout peut arriver c’est ainsi que je suis devenu enseignant.
Merci mon Dieu. »
Mis au courant le Président Macky Sall est entrain dans une colére noire. Ainsi il a instruit son ministre de l’éducation de faire pression sur l’IAM pour illico presto rompre le contrat. En deux jours en plus de la pression du ministre de l’éducation les services de la fiscalité ont été activés contre l’école.
Finalement l’école IAM a décidé de rompre son contrat avec le capitaine Touré.
𝐒𝐞𝐲𝐝𝐢𝐧𝐚 𝐎𝐮𝐦𝐚𝐫 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ : « 𝐉𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐞𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐫 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐦𝐨𝐢 𝐚̀ 𝐊𝐨𝐥𝐝𝐚, 𝐚𝐜𝐡𝐞𝐭𝐞𝐫 𝐦𝐞𝐬 𝐛œ𝐮𝐟𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐢𝐯𝐞𝐫 ».
( De Seydina Oumar Touré )
Mes très chers compatriotes
J’ai été contacté ce matin par la Direction de l’IAM qui a souhaité mettre un terme à notre collaboration pour des raisons que je préfère garder par respect pour cette grande école.
Je renouvelle encore une fois mes remerciements au Professeur Moustapha Mamba Guirassi et au groupe IAM pour la confiance. Il faut reconnaître qu’ils ont au moins essayé.
Cette pression sur l’IAM montre la vraie nature de l’homme politique africain qui combat ses propres citoyens. Où est la démocratie, où la liberté dans tout ça.
Il est temps de grandir, il n’y a plus de colonisation, nous sommes entre compatriotes et ce pays nous appartient à nous tous.
Quand on gouverne un pays libre, on ne combat pas ses citoyens, il faut les assister et les protéger quelles que soient leurs appartenances politiques et religieuses.
Je pense que je vais repartir chez moi à Kolda, acheter mes bœufs et cultiver. Là aussi je me demande s’ils ne viendront pas confisquer les terres et les animaux, ou même empêcher le ciel de pleuvoir
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