Publié par L’annonce officielle de la candidature de Macky Sall en tant que tête de liste pour les élections législatives du 17 novembre 2024 a provoqué un véritable séisme politique. Selon l’Alliance pour la République (APR), cette décision a plongé le camp du Premier ministre Ousmane Sonko dans un état de confusion et de panique.
Dans un communiqué du Secrétariat Exécutif National de la coalition présidentielle, il est affirmé que le pouvoir en place, dirigé par Sonko, ne sait plus comment réagir face à ce retour en force de Macky Sall. Les responsables de l’APR estiment que la campagne électorale sera difficile pour Sonko et ses alliés, en raison du désaveu grandissant de la population sénégalaise à leur égard. Selon eux, les Sénégalais, déçus par les promesses non tenues du gouvernement actuel, seraient prêts à rectifier ce qu’ils considèrent comme une erreur commise lors de l’élection présidentielle de 2024.
Un pouvoir décrié et une situation économique précaire
Le communiqué pointe également du doigt la situation économique du pays, jugée catastrophique, et les nombreuses restrictions imposées par le gouvernement de Sonko. Les interdictions de sorties du territoire, les arrestations arbitraires, et l’absence de résultats concrets pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais sont autant de critiques adressées au régime actuel.
« Les Sénégalais en ont assez des menaces et des mesures répressives du Premier ministre Sonko, dont le seul véritable bilan est l’interdiction des machines à café dans l’administration », déclare l’APR. Pour eux, le retour de Macky Sall en politique symbolise une réponse claire à ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire.
Une campagne axée sur la reddition des comptes ?
Le communiqué dénonce également la stratégie de Sonko, qui semble vouloir faire de la reddition des comptes le seul thème de campagne. L’APR accuse l’opposition de vouloir détourner l’attention des Sénégalais des véritables enjeux, notamment l’incapacité du gouvernement à sortir le pays du marasme économique. L’affaire ASER, qui a récemment conduit au limogeage controversé de Saer Niang, est citée comme un exemple de mauvaise gestion qui aurait choqué l’opinion publique.
Des attaques contre Macky Sall jugées inacceptables
L’APR ne manque pas de dénoncer ce qu’elle considère comme des attaques injustifiées contre Macky Sall, notamment de la part de certaines figures de l’opposition. Le soutien du gouvernement à des personnalités ayant tenu des propos virulents contre l’ancien président, ainsi que les accusations lancées par Aminata Touré, sont vivement critiqués.
« Les Sénégalais n’ont pas oublié qu’Aminata Touré, elle-même, avait affirmé qu’Ousmane Sonko cherchait à déstabiliser le pays. Aujourd’hui, elle accuse Macky Sall de crimes sans fondement », déclare le communiqué.
Un appel à barrer la route à Sonko
Le Secrétariat Exécutif National de l’APR conclut en appelant les Sénégalais à voter massivement contre Ousmane Sonko et ses alliés le 17 novembre prochain. Selon eux, cette élection représente un tournant crucial pour empêcher le Sénégal de tomber sous le joug d’une « dictature rampante ».
La coalition présidentielle semble déterminée à faire de ce scrutin un moment décisif dans la lutte contre ce qu’elle perçoit comme une menace pour la cohésion nationale du pays.
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