Ce mardi 30 août, il y avait une réunion très attendue de l’inter coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal mais contrairement à ce qui s’est passé, il n’a pas été question de candidature à la présidence de l’Assemblée nationale.
En effet, il y a eu des discussions très approfondies mais elles portaient essentiellement sur les différents scénarios qui s’offrent à eux quant à la composition de l’Assemblée nationale. Pour faire simple, il s’agit de voir si c’est un groupe parlementaire, deux groupes ou trois groupes qui seront formés. Les spécialistes ont chacun donné leurs points de vue sur la question.
Sous la pression de certains leaders, les chefs des différents partis et mouvements se sont accordés de se retrouver demain jeudi, afin de rendre enfin public le nom du candidat retenu.
Barthélemy Dias, maire de Dakar, et Ahmed Aïdara, maire de Guédiawaye ont déjà annoncé leur candidature. Ousmane Sonko, leader de Pastef et Me Wade n’ont pas caché leur préférence pour Lamine Thiam, candidat de la Coalition Wallu et du Pds.
Ahmed Aïdara avait annoncé son intention de tenir un point de presse pour officialiser sa candidature à ce poste. Il a fallu toute la force de persuasion de Khalifa Sall pour le convaincre de renoncer provisoirement à ce projet, le temps de permettre à la réunion des leaders de l’inter-coalition de se prononcer sur la question.
Sans renoncer pour autant à sa volonté de se présenter, le député-maire de Guédiawaye a refréné ses envies.
D’après des sources du journal Le Quotidien, Khalifa Sall et Déthié Fall ont jugé qu’il était prématuré d’avancer le nom d’un quelconque candidat et proposé de ne pas trancher la question et de la laisser en suspens, «jusqu’à la veille de l’élection».
Cela découlait sans doute de l’intention de ne pas susciter des animosités et de l’antagonisme au sein de la coalition. Mais la pilule n’est pas passée auprès de tous.
Selon des personnes présentes, Cheikh Tidiane Youm et Ahmed Aïdara notamment se sont élevés de manière véhémente contre cette proposition.
Ils ont fait valoir que des personnes s’étaient déjà déclarées dont certains avaient même déjà commencé à battre campagne. De plus, leurs alliés de Wallu avaient également fait connaître le nom de leur candidat.
Il n’y avait donc pas, à leur avis, de raison valable de garder secret le nom d’un candidat, d’autant plus qu’il aurait besoin de battre campagne pour rallier des députés à sa cause. Certains ont renchéri pour indiquer que le flou sur ce point ne pouvait que mettre à nu la volonté pour «certains d’imposer leur candidat».
Un autre leader aurait même profité pour dénoncer ce qu’il a appelé le «partage de Bouki» au profit de certaines «grandes formations» de la coalition. Cela a fait que des structures comme le Fsd/Bj, le Grand parti, la Plateforme avenir Sénégal et d’autres encore n’ont pu avoir ne serait-ce qu’un seul élu.
S’agissant des autres points, l’inter-coalition a décidé de former trois groupes parlementaires à l’Assemblée. L’idée étant d’avoir au moins 3 présidents de groupe, qui sont d’office membres du Bureau de l’Assemblée.
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