Publié par A Douala, une situation inhabituelle a attiré l’attention dans une auberge, lorsque Nikita D., une prostituée âgée de 26 ans, a provoqué un émoi collectif en réagissant de manière inattendue à l’égard d’un client particulièrement bien pourvu.
Alors que son client se préparait à être servi, Nikita D., une jeune femme de 26 ans exerçant le métier de prostituée du côté de Bonabéri (dans l’arrondissement de Douala IV), a subitement poussé des cris dans la nuit de jeudi à vendredi.
Nikita D., dont la beauté ne passe pas inaperçue, n’hésite pas à jouer de ses charmes avec un homme attablé dans un bar à Ndobo, un quartier de Bonabéri, tard dans la soirée du jeudi. Paulo B., un ingénieur en mécanique âgé de 49 ans, cède rapidement et invite la jeune femme à le rejoindre.
Pendant que la prostituée boit et mange, elle présente au client ses différentes offres tarifaires : le service « express » à 2 500 F CFA, tandis que le service « long courrier » demande au client de débourser 5 000 F CFA. Manifestement, Nikita connaît une soirée chanceuse : non seulement Paulo opte pour le service le plus cher, mais il propose également de payer trois fois le tarif habituel de la prostituée, soit 15 000 F CFA. De plus, Paulo remarque une tenue proposée par un vendeur ambulant et la donne à Nikita.
Ce client, qui semble se distinguer des autres, sort même un flacon de parfum de son sac et l’offre à la jeune femme. Paulo, résidant en dehors de la région du Littoral, promet en outre qu’ils se reverront à chacun de ses passages à Douala si tout se passe bien, et que Nikita sera récompensée généreusement.
Ensuite, ils se dirigent vers l’auberge. Selon les témoignages fournis à la police, la jeune femme prend son bain en premier, puis se prépare pour la suite. C’est lorsqu’il sort de la douche à son tour que Paulo se trouve confronté aux cris stridents de Nikita.
Selon le gardien de l’auberge, elle affirmait qu’un serpent boa était sur le point de l’engloutir dans la chambre. Le propriétaire de l’auberge et d’autres clients se sont précipités et ont frappé à la porte. Paulo B., après s’être couvert, a ouvert la porte. Confrontée à ces nouveaux arrivants, Nikita a répété ce qu’elle avait d’abord crié : un boa la menaçait.
Le gardien a demandé à la prostituée où se trouvait le reptile, puis est allé chercher une machette dans un état d’agitation compréhensible chez lui, ainsi que chez les autres clients, tous alarmés à l’idée d’être temporairement en présence de cet animal redoutable aux puissantes constricteurs. Paulo, quant à lui, est resté calme.
Finalement, aucune trace de boa n’a été découverte. Le gardien a mal pris cette fausse alerte, la considérant comme une tentative de sabotage de son établissement, et a fait appel à la police. Les commissariats centraux n°3 et de sécurité publique du 15e arrondissement sont intervenus. Lors de son audition, Nikita a finalement dit la vérité : l’ingénieur en mécanique était en possession d’un « attribut » hors du commun.
En tout cas, la jeune femme s’est sentie dépassée par de telles dimensions. Pour prouver sa sincérité, elle a même proposé aux policiers de vérifier par eux-mêmes… Une suggestion qui lui a valu des réprimandes. On a demandé à Nikita de rendre l’argent et les cadeaux du client non utilisés, mais ce dernier a choisi de les lui laisser. Une amende pour tapage nocturne a été évoquée…
Selon les dernières informations, cet épisode a incité la jeune prostituée à faire une pause. Elle a évoqué son intention de retourner dans son village afin de réfléchir à son avenir.
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