Rufisque: Triste révélation; Amadou Ndiaye était le fils aîné de sa maman

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Quand il sortait de chez lui hier soir pour aller au stade « Ngalandou Diouf » de Rufisque supporter son équipe, Amadou Ndiaye ne se doutait certainement pas qu’il avait rendez-vous avec la mort.A 19 ans, il est décédé à la suite des échauffourées qui ont opposé l’Asc Thaiwlene à l’Asc Guiff.

C’est en 2002 qu’il voit le jour. Ainé d’une famille, il développe un amour pour la couture et l’art jusqu’à devenir tailleur. Dans la maison mortuaire au quartier Diokoul Lansaar, son oncle (il n’a pas voulu donner son nom,Ndlr) et tuteur désemparé, revient du poste de santé où il a pu voir le corps sans vie de son neveu.

Le cœur lourd,la voix tremblotante, il souffle : « Amadou Ndiaye sortait rarement de la maison. C’était un enfant facile à vivre. Il n’était pas attiré par le jeu brutal. Il était comme tout enfant de sa génération. A chaque fois que je sortais pour aller travailler, c’est lui qui refermait la porte derrière moi ». L’oncle de Amadou Ndiaye n’en revient toujours pas.

Il ne comprend pas comment son neveu a pu se retrouver au stade. « C’était un enfant très calme, Amadou Ndiaye n’avait pas l’habitude d’aller au stade. Ce n’est pas sa nature. Je n’ai pas les mots », chuchote-t-il. Amadou Ndiaye avait une santé fragile, d’après son oncle, il était asthmatique et surtout en cette période de fraicheur, il faisait des crises.

« Amadou est le fils ainé de sa maman, mais il ne vivait pas avec elle. Ses parents ne vivent plus ensemble. J’ai bercé ses premiers pas. Il était très poli. Il ne te regarde jamais dans le blanc de l’œil quand il te parle. C’était un enfant très calme, passif », relate l’Observateur.

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