Adji Raby Sarr, plus connue sous le nom de Adji Sarr , cette jeune occupe désormais une place prépondérante dans la vie politique de son pays .À l’hiver 2021 , son visage s’affiche dans tous les journaux sénégalais et plus tard de l’Afrique voire du monde entier.
C’est dans ce contexte de dégradation et de crise économique très éprouvante pour les populations qu’allait naître d’abord une rumeur qui vite deviendra l’affaire Sweet Beauté du nom du salon de massage où les faits se seraient déroulés .
Le leader de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko est accusé par cette fille de viols répétitifs à l’aide de deux armes à feu dans un salon de massage.
Très vite, le dossier prend une tournure politique puisque toute l’opposition autour du premier responsable du parti Pastef y voit la main du pouvoir qui venait déjà d’éliminer de la course à la présidentielle de 2019 deux adversaires de taille : le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, le candidat du parti démocratique sénégalais (PDS) et le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, cacique du Parti Socialiste (PS )..
Dès lors la perspective d’un procès au pénal qui risquerait de disqualifier le chef de l’opposition Ousmane Sonko en cas de condamnation crée un climat de tension et de suspicion généralisée, une véritable épée de Damoclès au dessus de la démocratie sénégalaise.
Une situation de déjà-vu qui fait naître une sorte de syndrome du combat sans adversaires dont on prête le chef de l’état le président Macky Sall d’être le champion.
La première partie du volet judiciaire s’avère un échec , puisqu’aucun témoin ne va dans le sens de l’accusation et pire le médecin gynécologue chargée par la gendarmerie d’examiner la plaignante le jour des présumés faits met fin aux débats en concluant au rapport intime dans les dernières 24 heures.
Mais qu’importe , ils veulent un procès coûte que coûte , pourvu que le leader du Pastef soit condamné et retiré de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.
Les comités de soutien aux désormais prioritaires « droits inaliénables de Adji Raby Sarr » se multiplient. Des inconnus ou alors très peu en profitent pour être dans la lumière. Gabrielle Kane , Maty 3 Pommes , Françoise Hélène Gaye , le sulfureux et farfelu avocat maître El Hadji Diouf autour des principaux responsables de la coalition Benno Bok Yakar, font bloc pour enfoncer leur adversaire politique .
Dans des moments de doute profond et de solitude Adji va faire un enregistrement audio de sa conversation. On y entend la voix de celui que beaucoup soupçonnaient d’être le commanditaire de ce complot , un ancien directeur des domaines Mamour Diallo que Ousmane Sonko identifie dans un détournement de plus 94 milliards d’argent public et privé .
« Justice pour Adji Sarr »
Malgré cette preuve très compromettante à huis clos avec la plaignante qui dévoile son rôle essentiel dans cette affaire , c’est maintenant des opposants qui défendaient hier leur camarade de camp , qui réclament eux aussi « Justice pour Adji Sarr ». De Thierno Alassane Sall , Pape Djibril Fall à Thierno Bocoum etc, la liste est lingue. « Justice pour Adji Sarr » mais pas pour les 14 morts des émeutes de mars 2021 ni pour François Mancabou et d’autres Sénégalais qui ont besoin eux aussi que justice justice leur soit rendue, ne serait-ce que pour le repos de leur âme !
Alors que le simple fait de demander la tenue d’un procès est un parti pris étonnant puisqu’il sous-entend que la justice a les éléments nécessaires à sa mise en œuvre de ce jugement. Le revers de la médaille que les adversaires d’Ousmane Sonko ne prennent pas en compte , ce sont les effets boomerang de ce genre de procès.
Dans un dossier où la plupart des Sénégalais ne doutent plus de son caractère politique , le fait de vouloir mettre en prison ou de sortir de la course à la présidentielle un leader aussi populaire et aussi représentatif de tant de pensées ne peut qu’être une tentative lourde de conséquences.
Une tentation aussi d’utilisation de cette femme pour essayer d’humilier , lancer des propos obscènes et pornographique envers Ousmane Sonko sera la dernière étape d’une fracture sociale , politique et idéologique qui ne cesse de diviser ce pays avec des séquelles forcément indélébiles .
N’est-ce pas également pour certains, juste une pression pour permettre de négocier une validation de la candidature de Ousmane Sonko contre cette du président Macky Sall pourtant clairement rejetée par la constitution ( Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ) qui sait ?
Depuis la déclaration officielle de candidature du leader de Pastef à la présidentielle 2024 , le rôle de Adji Sarr est devenu central , une barrière à franchir avant le passage devant le conseil constitutionnel .
Hormis les sept sages seuls habilités à valider ou non une troisième candidature très controversée du président Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024 et toutes les autres , Adji Sarr est la seule citoyenne lambda à pouvoir jouer un rôle aussi important dans cette élection présidentielle
Elle peut retirer sa plainte et apaiser le pays et surtout refuser d’être la main invisible d’une bande d’anti-démocrates qui souhaitent l’utiliser pour briser le rêve de millions de jeunes et de citoyens sénégalais de voir leur espoir se réaliser en confiant juste son destin politique au peuple.
Elle peut également comme elle semble très déterminée à faire , servir de pion , de marionnette de sale besogne en faisant un premier obstacle au candidat de Pastef avant l’étape du dépôt officiel des candidatures.
C’est hélas le scénario le plus redouté aujourd’hui , qui fait peser la psychose d’un embrasement de violence et d’affrontement dans ce SÉNÉGAL, cet havre paix et d’hospitalité .
Mais comme on le dit souvent :
« L’HOMME PROPOSE ET DIEU DISPOSE «
VIVE LE SÉNÉGAL!
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