Publié par Sénégal au cœur de l’autre pouvoir. Elles sont ancrées au sein de la société. Les confréries depuis les années 1980, voient leur influence politique et économique prendre dimension au Sénégal. L’avènement de la Covid-19 a démontré une fois encore, le pouvoir qu’ont les guides religieux à fléchir les genoux de la République. Au moment où l’Etat mène un combat à faire respecter les mesures sanitaires, certains marabouts haussent le ton pour maintenir les ziarras et événements religieux.
Un « Ndigueul » bien plus vénéré !
C’est au Sénégal que s’est tenu l’un des plus grands événements annuels en pleine crise sanitaire: le Magal de Touba. La ville de Touba s’apparente à un petit Vatican, où seul le khalife décide de tout. Un pouvoir incontestable pas même arrondi de ses angles par le Président de la République. Malgré également la recrudescence des cas de Covid-19 constaté depuis plusieurs semaines avec toutes les mesures sanitaires édictées par le gouvernement pour lutter contre le virus, le khalife général de Léona Niassène n’a lui pas l’ambition d’annuler la ziarra annuelle, qui se tiendra le 13 mars prochain. En voilà des décisions qui semble t-il, ne sont pas prêts à être foulées du pied par les autorités.
Le pouvoir politique a toujours courtisé le pouvoir religieux. C’est un fait, une réalité. Ces marabouts se comptent sur le bout des doigts, mais leur influence est énorme. A la virgule près, leurs indications sont mieux respectées que ceux formulées par les autorités politiques.
METRODAKAR
→ A LIRE AUSSI : A l’heure des cauchemars dans les hôpitaux sénégalais: la fièvre jaune rejoint la bataille contre la santé des populations !
→ A LIRE AUSSI : Ce qu’il faut savoir sur le variant britannique de la covid-19 au Sénégal
→ A LIRE AUSSI : Sénégal: Diary Sow est rentrée au bercail
