Publié par Un tragique accident a endeuillé l’Éthiopie dimanche soir, où un camion transportant des invités à un mariage a plongé dans un fleuve, causant la mort de 71 personnes. Ce drame s’est déroulé dans la région montagneuse de Sidama, au sud du pays, plus précisément dans le district de Bona Zuria. Parmi les victimes se trouvait le marié, rendant l’incident encore plus dévastateur pour la communauté locale.
Les faits en détail :
Le camion, chargé de convives, a perdu le contrôle sur une route sinueuse et dangereuse, typique des zones montagneuses de cette région. Après avoir basculé près du pont Gelan, il a plongé dans la rivière en contrebas. Parmi les victimes, on dénombre 68 hommes et 3 femmes, tandis que deux passagers ont survécu avec de graves blessures. L’accident serait dû aux conditions difficiles de la chaussée, combinées à des virages serrés et une pente abrupte.
Un mode de transport courant mais risqué :
En Éthiopie, comme dans de nombreuses zones rurales africaines, le recours à des camions pour transporter des groupes importants de personnes, notamment lors d’événements comme les mariages, est une pratique courante. Ce choix, motivé par l’insuffisance de moyens de transport adaptés, expose fréquemment les passagers à des dangers accrus. Les véhicules bondés, souvent mal sécurisés, sont confrontés à des routes mal entretenues, multipliant les risques d’accidents graves.
Un drame révélateur d’un problème systémique :
Cet accident met en lumière des problématiques plus larges liées aux infrastructures de transport en Éthiopie et dans de nombreux autres pays africains. Les routes étroites et dégradées, l’absence de normes de sécurité pour les véhicules, et le manque de sensibilisation aux règles de circulation contribuent à une mortalité élevée sur les routes. Chaque année, des milliers de vies sont perdues sur le continent à cause de telles conditions.
Réactions et mesures attendues :
Les autorités éthiopiennes, profondément attristées par cette tragédie, ont promis de renforcer les mesures de sécurité routière et d’améliorer les infrastructures de transport. Toutefois, ces déclarations, souvent répétées après des drames similaires, doivent être suivies d’actions concrètes et soutenues pour éviter que ces accidents ne se répètent.
Un appel à la réforme :
Ce drame rappelle l’urgence d’investir dans des infrastructures modernes et sécurisées, particulièrement dans les zones rurales. Une amélioration du réseau routier, combinée à une régulation stricte des normes de transport, pourrait réduire significativement les accidents et sauver des vies. La communauté internationale et les autorités locales doivent unir leurs efforts pour répondre à ce défi, qui reste un enjeu majeur de développement pour de nombreux pays africains.
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