Une femme qui allaite au cours d’un sabar, des pas de danse vulgaires, des cuissardes comme habits et des expressions qui choquent. La mafia Touss Tassar fait le buzz sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une groupe de danses initié par trois jeunes filles, Marème Naar, Mya et Adama. Toutes issues de la banlieue. Elles se sont révélées suite à une vidéo devenue virale où on les y voit effectuer une chorégraphie désormais appelée « Touss Tassar ». Elles allient les pas de danse des lutteurs, communément appelés « baak », ceux des faux lions et des génuflexions.
Selon celle qui se fait appeler la patronne de « Touss Tassar », Marème Naar « tout est parti de notre amour pour la danse et les sabar, c’est ma passion et mes amies et moi passons le plus clair de notre temps à la recherche de séances de tam-tam pour y prester ».
Quant à l’appellation « Touss Tassar », Marème explique qu’il s’agissait « du nom d’un groupe whatsapp que j’ai créé ». Elle ajoute: « alors lorsque nous sommes allés au sabar qui nous a fait connaître, les organisateurs de l’événement nous ont demandé le nom de notre groupe de danse et nous avons répondu Touss Tassar ».
Les jeunes filles révèlent aussi qu’elles ne s’attendaient pas à un tel buzz. D’autant plus qu’elles ont reçu beaucoup de critiques aussi bien sur leur accoutrement, sur leurs expressions que sur leurs danses. « Nous voulions juste nous amuser, comme on le dit « Yolé yolé » qui signifie mettre de l’ambiance, animer, mais nous n’avions aucune mauvaise intention en exécutant les pas de danse Touss Tassar avec la complicité du célèbre batteur Djiby », informent-elles.
A la question de savoir si cette danse, un tantinet érotique, a une quelconque signification, « la mafia » répond « non ». Mya, Adama et Marème font savoir au micro de l’animatrice Diamy Gueye avoir « juste trouvé que cette danse est jolie ».
Aujourd’hui, les filles qui rappellent le buzz de celles du « wooyaye challenge », devenues célèbres grâce à une vidéo virale où elles dansaient sur une musique de Thiate Seck, procèdent à des recrutements. Ce, pour élargir « la mafia ». Elles promettent également de changer leur accoutrement et prévoient de se professionnaliser.
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