Trafic de drogue : Les nouvelles révélations sur l’arrestation du fils de Idrissa Seck

Le fils de l’ancien maire de Thiès, Idrissa Seck, fait partie des personnes arrêtées dans le cadre d’une opération anti-drogue de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Les mis en cause sont placés en garde à vue pour des soupçons de trafic international de drogue et blanchiment de capitaux.

Dans sa parution du jour, Libération a fourni plus d’informations concernant cette affaire. Le journal informe qu’Abdoulaye Seck aurait un rôle actif dans le réseau qui vient d’être démantelé et dont l’activité consistait à se procurer de la cocaïne en Gambie et en Guinée-Bissau, puis à l’exporter à Marseille via le Sénégal. Le journal, citant toujours les enquêteurs, rapporte que le nom de Seck est apparu durant l’audition des premiers suspects arrêtés.

Le quotidien révèle que le fils de l’ancien Premier ministre a été interpellé dans une clinique dakaroise et non à Keur Ayib, comme précédemment avancé. Le journal ajoute qu’il aurait été « en rapport permanent » avec le cerveau présumé de l’affaire, Sylvain Bathiapara Mendy.

En effet, le journal renseigne : « Les arrestations et saisies déjà opérées dans cette affaire ont eu lieu à Karang (Sylvain Bathiapara Mendy et Pathé Guèye), à Nguérigne Sérère où ont été récupérés 39 grammes de cocaïne, une balance électronique, 1,6 million de F CFA, des documents administratifs, du haschich et un kit de consommation de skunk (cannabis, en jargon), à Ngaparou (Ousmane Faye, Ibrahima Faye et Amadou Diam Ndoye) et à Dakar. »

À Dakar, avant d’arrêter Abdoulaye Seck, les éléments de l’OCRTIS ont d’abord mis la main sur Ousmane Camara et Alain Diatta. Ces derniers ont été arrêtés à Ngor-Virage dans l’appartement de Sylvain Mendy. Sur place, les enquêteurs ont saisi 2000 dollars (environ 1,2 million de F CFA), des documents administratifs et un autre kit de consommation de skunk.