Vaccin : Les vrais dangers d’AstraZeneca

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En France, quatre AVC (pour un million de vaccinés) survenus après une injection d’Astra sont en cours d’investigation par les autorités sanitaires françaises et, à ce jour, aucun lien de cause à effet entre ces AVC et le vaccin n’a été démontré.

Alors que la France affronte une troisième vague de covid et qu’elle est à la traîne en matière de vaccination, le produit d’AstraZeneca est soupçonné d’avoir provoqué des problèmes rarissimes mais graves chez des personnes de moins de 55 ans en Europe, principalement des femmes. L’Allemagne connue pour sa mesure en matière de pharmacovigilance (la surveillance des effets secondaires des médicaments) enquête actuellement sur 13 cas (pour 1,6 million de vaccinés à l’Astra) de thromboses veineuses cérébrales, alors que pour la période concernée, un seul cas aurait été attendu. En France, quatre AVC (pour un million de vaccinés) survenus après une injection d’Astra sont en cours d’investigation par les autorités sanitaires françaises et, à ce jour, aucun lien de cause à effet entre ces AVC et le vaccin n’a été démontré.`

La gestion de l’épisode AstraZeneca est calamiteuse

C’est Alain Fischer lui-même, le « Monsieur vaccin » du gouvernement qui mène les recherches. Le lundi 15 février, une jeune femme de 26 ans sans antécédents, s’est faite vacciner à Rouen. Neuf jours après l’injection d’AstraZeneca, la patiente est paralysée du côté droit. Le diagnostic tombe : accident vasculaire cérébral ischémique artériel. Elle est opérée le 24 février, à 17 heures, à Rouen, peut-on lire dans le numéro 3751 de Paris Match. Deux semaines et demi plus tard, après la décision présidentielle de suspendre le vaccin d’Astra, Alain Fischer, appelle l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris et le CHU de Rouen. Il veut savoir si cet AVC peut avoir un lien avec le vaccin d’Oxford.

En parallèle, les salariés de l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, se plaignent du manque de transparence et de réactivité des autorités sanitaires. Ainsi, à 9 heures 53 ce mercredi 24 mars, un membre de l’agence a-t-il reçu un e-mail « urgent » concernant le vaccin AstraZeneca, envoyé par la direction générale de la santé (DGS)… le lundi 22 mars à 19 heures. L’ANSM a donc mis plus de 36 heures avant de transférer cette note en interne. La gestion de l’épisode AstraZeneca est calamiteuse. Un pharmacovigilant d’un grand hôpital raconte : « mon centre a appris la suspension en France de la bouche d’un médecin libéral, et un premier e-mail de l’ANSM est tombé trois heures après l’annonce présidentielle ! C’est simple, il n’y a plus de pilote dans l’avion. » Et comme si cela ne suffisait pas, la direction de l’ANSM a choisi de bouleverser tout l’organigramme de l’agence en pleine pandémie. « Le projet de réorganisation, sur la table depuis deux ans, a été mis en place début février, fulmine l’un de ses directeurs. L’agence a décidé de tout chambouler, l’organigramme comme le site Internet, en pleine pandémie. Ce sont des pieds nickelés. »

Dernière preuve et non des moindres de ce capharnaüm : 9000 déclarations d’effets indésirables potentiellement imputables aux vaccins covid sont actuellement en souffrance dans les 31 centres de pharmacovigilance. Ils attendent d’être officiellement enregistrés.

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