Les activistes arrêtés, ce mercredi 23 mars, lors de la manifestation avortée contre le parrainage, affirment avoir subi des traitements inhumains. Si Guy Marius Sagna est revenu sur le calvaire qu’il a subi, les femmes activistes ont également vécu des brimades. Une situation que certains membres de la société civile dont Alioune Tine d’Afrikajom Center et Seydi Gassama d’Amnesty International ont dénoncé à travers des tweets.
« Nous exprimons notre indignation la plus profonde face aux allégations de violences, traitements cruels et dégradants subis par des activistes femmes et hommes manifestant contre le parrainage. Une enquête doit être ouverte par la justice pour identifier et punir les responsables », fait savoir, Alioune Tine sur Twitter .
Même son de cloche, pour Seydi Gassama qui pointe du doigt le comportement de certains agents de police. «Les traitements infligés par la police aux dix-huit (18) activistes prodémocratie interpellés le 23 mars 2022 n’ont qu’un seul objectif : les terroriser pour les dissuader d’organiser d’autres manifestations », fulmine-t-il. Mieux, poursuit-il, « ces comportements sont indignes d’une police républicaine. Ces agents n’ont pu agir de la sorte sans avoir reçu de leurs supérieurs des ordres ou une garantie d’impunité », a-t-il dénoncé.
Sylvestine Mendy, coordonnatrice de Africa First et une des victimes, a, lors de leur conférence de presse, qui a suivi leur libération, raconté dans les détails, comment les forces de l’ordre l’ont maltraité durant leur arrestation.
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